Erytech a accusé au premier semestre 2022 une perte nette d'1,024 million d'euros, contre une perte de 27,952 millions un an plus tôt. La biotech a nettement réduit ses pertes grâce à la vente de l'usine de Princeton. Le résultat d'exploitation ressort positif à 93 000 euros contre une perte de 28,966 millions au premier semestre 2021.

Au 30 juin 2022, la trésorerie s'élevait à 53,3 millions d'euros contre 33,7 millions d'euros au 31 décembre 2021. L'augmentation de 19,6 millions d'euros de la position de trésorerie au cours des six premiers mois de 2022 est notamment le résultat d'une génération nette de trésorerie de 37,6 millions d'euros, liés à la vente de l'usine de Princeton.

Au début de cette année, la société a lancé un important programme de restructuration et de réduction des coûts, qui s'est encore intensifié avec l'arrêt du processus de demande de BLA.

Fin août, la biotech lyonnaise avait annoncé sa décision, suite aux réponses de la FDA, de ne plus demander d'approbation de Graspa pour le traitement des patients atteints de Leucémie Aigüe Lymphoblastique (LAL) présentant une hypersensibilité à l'asparaginase pégylée.

Compte tenu de cette réduction progressive des dépenses d'exploitation, la société estime que sa trésorerie actuelle peut permettre de financer ses dépenses d'exploitation prévues et ses programmes en cours jusqu'à mi-2024.