Paris (awp/afp) - Le géant mondial de l'optique Essilorluxottica a publié vendredi des résultats toujours soutenus au premier semestre, dopé notamment par ses marques phares, a-t-il indiqué dans un communiqué, vendredi.

Le bénéfice net - ajusté des effets du rapprochement entre Essilor et Luxottica et de l'acquisition de Grandvision - s'affiche ainsi à 1,55 milliard d'euros (1,51 milliard de francs suisses) sur les six premiers mois de l'année, en hausse de près de 26% et de 18,6% à taux de changes constants (CC).

Le groupe, né en 2018 de la fusion du français Essilor et de l'italien Luxottica, a publié sur cette période un chiffre d'affaires de quasiment 12 milliards d'euros, en hausse de 14,7% (+9,1% à taux de changes constants). C'est plus qu'anticipé par un panel d'analystes interrogés par Bloomberg.

Au deuxième trimestre, les ventes s'affichent aussi en progression (+7% CC à 6,4 milliards d'euros), "dans un contexte de détérioration progressive de l'environnement macroéconomique", souligne le groupe dans son communiqué.

Dans le détail, d'avril à fin juin, les ventes de verres et matériel optique (la division "direct to consumer") ont monté de 8,5% CC à 3,3 milliards d'euros.

La division commerce de gros (professional solution) a aussi progressé (+5,5% CC), à plus de 3 milliards d'euros.

Le portefeuille des marques phares d'Essilorluxottica a largement contribué à ces résultats, indique le groupe, qui cite notamment la performance des marques de luxe (Armani, Prada, Versace). Du coté des verres, Varilux et Crizal ont affiché les meilleures performances.

En terme de régions, le premier marché d'Essilorluxottica, l'Amérique du Nord, a vu sa croissance ralentir (+2,4% à 3 milliards d'euros), en raison d'une dégradation de la conjoncture aux États-Unis.

La région EMEA, son deuxième marché, a, elle, vu son chiffre d'affaires bondir (+12,4% à 2,3 milliards d'euros), poursuivant sur la voie de la reprise.

L'Amérique latine voit également les revenus augmenter (348 millions d'euros, un bond de plus de 24% CC), grâce notamment au Brésil. La zone Asie-Pacifique reste en revanche quasi stable (+1,7% à 666 millions d'euros).

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