Euronext a présenté hier soir des profits meilleurs que prévu au troisième trimestre grâce à des coûts plus faibles que prévu. La Bourse paneuropéenne a enregistré au troisième trimestre un résultat net, part du groupe, en progression de 10,6% à 10,2 millions d’euros, soit 1,12 euro par action en données ajustées. Le consensus s'élevait à 1,02 euro. UBS signale que le taux d'imposition de 26,4% est inférieur de 190 points de base a consensus.

L'Ebitda a augmenté de 9,1% (+3,6% en organique) à 117,8 millions d'euros, dépassant le consensus s'élevant à 109 millions d'euros.

Euronext affiche ainsi une marge d'Ebitda de 57,5%, en repli de 1,9 points. Elle a grappillé 0,01 point en organique. Si les dépenses opérationnelles ont progressé de 3,2% en organique à 87,1 millions d'euros, elles sont inférieures de 7% aux attentes.

Les revenus ont augmenté de 12,7% à 204,8 millions d'euros.  Ils sont notamment soutenus par la consolidation du dépositaire norvégien, VP Securities, et de Nord Pool. En données comparables, leur progression est ramenée à 3,4%.

En 2020, Euronext prévoit toujours d'enregistrer une croissance de 5% de ses coûts d'exploitation en comparaison à la base de coûts du second semestre 2019 en rythme annualisé. " Les coûts liés à l'intégration d'Oslo Børs et au plan stratégique devraient augmenter au cours du dernier trimestre de 2020 " , a précisé le PDG, Stéphane Boujnah.

Jefferies pense que le taux d'imposition réduit le restera durablement, ce qui a un impact positif d'environ 1 à 2 % aux prévisions du consensus de bénéfice par action 2021 et 2022 EPS, ceteris paribus.

En Bourse, l'action Euronext perd 1,19% à 91,55 euros après un début de séance dans le vert.