Le prix du baril Brent a atteint vendredi son plus haut niveau depuis trois mois, à plus de 42 dollars le baril, après avoir plongé sous les 20 dollars en avril.
L'"Opep+" a également exigé que des pays tels que le Nigeria et l'Irak, qui ont dépassé leurs quotas de production en mai et juin, compensent par des réductions supplémentaires de juillet à septembre.
"La demande revient alors que les grandes économies consommatrices de pétrole sortent des mesures de confinement liées à la pandémie. Mais nous ne sommes pas encore sortis d'affaires et de nombreux défis restent à relever", a déclaré le ministre saoudien de l'Energie, le prince Abdulaziz bin Salman, lors de la vidéoconférence des ministres de l'OPEP+, cité par Reuters.
"Je félicite l'"Opep+" pour avoir conclu un accord important aujourd'hui, qui arrive à un moment charnière alors que la demande de pétrole continue de se redresser et que les économies rouvrent dans le monde entier", a écrit le secrétaire américain à l'Energie Dan Brouillette sur Twitter après l'annonce de cette prolongation.