Malgré les vents contraires, Figeac Aéro a poursuivi sa croissance au troisième trimestre de son exercice 2019-2020 (clos fin décembre). En parallèle, l’équipementier aéronautique a réitéré ses objectifs annuels. Ces éléments permettent de redonner un peu de hauteur mercredi (+2,74% à 8,62 euros) à un titre qui accuse toujours un repli de 37% sur un an glissant.

Dans le détail, Figeac Aéro a publié un chiffre d'affaires de 118,3 millions d'euros au titre de son troisième trimestre décalé, en hausse de 5,7% à données publiées et de 3,1% à périmètre et taux de change constants.

Le groupe explique que les gains de nouveaux contrats n'ont que partiellement compensé les vents contraires du secteur aéronautique. Le groupe fait notamment référence à la mise à l'arrêt du Boeing 737 MAX, pour lequel il produit différentes pièces du moteur (version Leap 1B), ou encore au décalage de la certification du Boeing 777X.

Sur l'ensemble de son exercice 2019-2020, Figeac Aéro a de nouveau indiqué qu'il devrait délivrer une croissance supérieure au secteur grâce aux gains de nouveaux contrats et afficher une stabilité de l'Ebitda courant.

Par ailleurs, le niveau de free cash-flow devrait rester maîtrisé. " Il bénéficiera dans le cadre du plan 2021-2024 d'une réduction des capex à partir de l'exercice prochain (de 30 à 40% en année pleine) ", indique le groupe.

A moyen terme, Figeac Aéro dit avoir défini une nouvelle phase de son plan de développement (2021-2024) qui s'articule notamment autour de la zone Amérique du Nord comme principal relais de croissance.

Au vu de cette publication, LCM a abaissé son objectif de cours de 13 à 12 euros sur Figeac Aéro, tout en maintenant sa recommandation d'Achat. Si l'activité du troisième trimestre est conforme à ses attentes, le broker note que le quatrième trimestre sera en décroissance.

L'analyste est ainsi conduit à revoir une nouvelle fois à la baisse ses anticipations annuelles, avec un chiffre d'affaires prévu désormais à 448 millions d'euros (contre 460 millions précédemment) accompagné d'une stabilité de l'Ebitda courant (contre une progression auparavant) et des free cash-flows qui resteront en territoire légèrement négatif.