Figeac Aero (- 1,21% à 4,90 euros) a annoncé un chiffre d'affaires en croissance sur 2021/2022 de 37,8% à 281,9 millions d'euros sur la base des résultats annuels provisoires clos le 31 mars en cours d'audit. L'Ebitda courant à 32,3 millions d'euros est en très forte amélioration, signant la finalisation de la restructuration financière du fournisseur de rang 1 de la filière aéronautique qui avait accusé une chute de 54% de son chiffre d'affaires en 2020-2021.

La division Aérostructures qui représente 83,1% du chiffre d'affaires du groupe à 234,2 millions d'euros tire la croissance globale (+40,8% en publié et +39,2% à périmètre constant et comparable). Les autres activités affichent un chiffre d'affaires de 47,7 millions d'euros (+24,7% en publié et +24,5% à périmètre constant et comparable).


Cette dynamique d'activité confirme la reprise progressive du secteur aéronautique, portée par les montées en cadence confirmées par les donneurs d'ordre sur le segment des monocouloirs à l'instar de l'A320 Neo et du Boeing 737 MAX, après une crise d'une durée sans précédent.


La société a d'ailleurs bénéficié d'une enveloppe de 66 millions d'euros au titre des PGE "Aéro". Au 31 mars 2022, les capitaux propres du groupe s'élèvent à 95 millions d'euros, sa trésorerie disponible à 154,7 millions d'euros. Sa dette financière nette est de 304,4 millions d'euros.


Les mesures mises en place dans le cadre du plan Transformation 21 (réduction des charges de personnels et des frais généraux et administratifs, rationalisation des sites de production, rapatriement sélectif d'une partie des achats liés à la sous-traitance, etc.) ont par ailleurs porté leurs fruits. Ils ont permis une réduction des coûts fixes de 30,7 millions d'euros, en dépit d'un contexte de tensions inflationnistes sur la fin du second semestre.


Figeac Aéro poursuit son développement commercial sur les marchés européens et américains. Les derniers gros contrats remportés avec Collins Aerospace, Rolls Royce ou encore Airbus Atlantic (ex-Stelia) sont maintenant complètement industrialisés.


Par ailleurs, le groupe participe actuellement à de nombreux appels offres significatifs en termes de charge sur les segments monocouloirs et long-courriers auprès des principaux donneurs d'ordre. Ces derniers devraient se déboucler dans les prochaines semaines.