Cette pratique, connue sous le nom de "géoblocage", permet d'empêcher les consommateurs d'acheter des jeux moins chers dans d'autres pays de l'UE et constitue une infraction aux règles de l'Union, souligne l'exécutif européen qui a également adressé des griefs à Bandai Namco, Capcom, Koch Media et ZeniMax.

"Dans un véritable marché unique numérique, les consommateurs européens devraient avoir le droit d'acheter les jeux vidéo de leur choix et d'y jouer quel que soit le pays de l'UE dans lequel ils vivent", déclare Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la Concurrence, citée dans un communiqué.

"Ils ne devraient pas être empêchés de comparer les prix dans les différents Etats membres afin de trouver la meilleure offre disponible. Valve et les cinq éditeurs de jeux vidéo sur PC ont à présent la possibilité de répondre à nos préoccupations", ajoute-elle.

Les entreprises reconnues coupables de pratiques anticoncurrentielles risquent une amende pouvant représenter jusqu'à 10% de leur chiffre d'affaires annuel.

(Philip Blenkinsop; Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)