Le titre General Electric coté à Paris progresse de 5,69% à 9,55 euros grâce à une génération de free cash flow plus élevée que prévu au quatrième trimestre. A Wall Street, il bondit de 5,8% à 11,6 dollars. Sur la période, le conglomérat a réalisé un bénéfice net de 2,44 milliards de dollars, soit 27 cents par action, contre un profit de 538 millions de dollars ou 7 cents par action, un an auparavant. Corrigé des éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressortie à 8 cents, soit 1 cent de moins que le consensus.

Les revenus ont reculé de 16% à 21,90 milliards de dollars, mais ont dépassé les attentes du marché : 21,83 milliards de dollars. En données comparables, les revenus de ses activités industrielles ont baissé de 14% à 20,1 milliards de dollars, pénalisés principalement par l'aviation (-35%).

Les métiers industriels de General Electric ont fini l'année avec une dette de 32 milliards de dollars, réduite de 16 milliards de dollars.

Les investisseurs s'intéressent surtout à la génération de free cash flow de ses activités industrielles. Elle s'est élevée à 4,37 milliards sur les trois derniers mois de 2020, dépassant nettement l'objectif de " plus de " 2,5 milliards. Le free cash flow est dégagé essentiellement par sa division spécialisée dans les équipements médicaux : systèmes de monitorage clinique, imagerie médicale…

Sur l'ensemble de 2020, General Electric a dégagé un free cash flow de seulement 606 millions de dollars. Le conglomérat a promis qu'il s'améliorerait nettement cette année, puisqu'il est anticipé entre 2,5 et 4,5 milliards de dollars.

Ses activités industrielles devraient afficher des revenus en croissance interne située entre 0% et 5%. Enfin, le bénéfice par action ajusté du groupe est anticipé entre 15 et 25 cents.