General Electric grimpe de 0,75% à 29,45 dollars après avoir annoncé qu'il allait fusionner sa division Pétrole et Gaz avec la parapétrolière américaine Baker Hughes, pour créer un géant mondial du secteur. La nouvelle entité nommée "Baker Hughes, a GE company" sera cotée au New York Stock Exchange. Son chiffre d'affaires est estimé à plus de 32 milliards de dollars, rivalisant en taille avec d'autres poids lourds du secteur comme Schlumberger (32,47 milliards en 2015) ou Halliburton (21,6 milliards de dollars).

Selon les termes de l'accord, qui a été approuvé à l'unanimité par les conseils d'administration des deux sociétés, les actionnaires de Baker Hughes recevront un dividende spécial unique en cash de 17,50 dollars par action et détiendront 37,5% de la nouvelle entité. General Electric détiendra pour sa part 62,5%.

Lorenzo Simonelli, le directeur de la division pétrole et gaz de General Electric, sera nommé PDG de la nouvelle société, et Jeff Immelt, le PDG de General Electric présidera le conseil d'administration. Martin Craighead, l'actuel patron de Baker Hughes, sera vice-président.

Cette fusion stratégique va permettre de générer 1,6 milliard de dollars de synergies de coûts d'ici 2020. Baker Hughes et General Electric développent tout deux des technologies et fournissent des équipements destinés au forage de puits pétroliers. General Electric a précisé que son bénéfice par action devrait augmenter de 4 cents d'ici 2018 et de 8 cents d'ici 2020.

Les deux groupes américains ont indiqué que la transaction devrait être finalisée mi 2017.

Dans un secteur en pleine consolidation, les fusions et acquisitions s'enchaînent : Schlumberger a racheté début juin, la société française Saltel Industries, et le groupe Omron Oilfield and Marine. Quelques semaines plus tard, Technip annonçait son rapprochement avec l'américain FMC.




Valeurs citées dans l'article : General Electric, Baker Hughes Incorporated