New York (awp/afp) - General Motors, qui a indiqué jeudi s'attendre à des résultats meilleurs que prévu initialement pour le premier semestre, grâce à une meilleure gestion de la pénurie de puces électroniques, a vu son titre grimper à Wall Street à un niveau inédit.

L'action du constructeur américain est montée jusqu'à 63,58 dollars en cours de séance, un record, avant de se tasser un peu. Elle prenait encore plus de 6% vers 19H00 GMT.

Comme l'ensemble du secteur automobile, GM est affecté depuis le début de l'année par un manque de puces électroniques. Le groupe a dû fermer temporairement plusieurs usines faute de ces composants devenus essentiels dans la fabrication d'une voiture.

Mais l'entreprise a pu rouvrir certains de ces sites et prévoit d'en rouvrir d'autres au cours des prochaines semaines.

Aussi le groupe a déclaré anticiper "des résultats pour la première moitié de l'année significativement meilleurs que ce que nous avions annoncé", dans un communiqué.

Son directeur financier Paul Jacobson a ajouté être "optimiste" sur la capacité du groupe à dégager sur l'ensemble de l'année un bénéfice opérationnel "dépassant la partie haute" de sa précédente prévision de 10 à 11 milliards de dollars, lors d'une conférence virtuelle organisée par Credit Suisse.

"Nous avons eu l'opportunité de disposer de puces au deuxième trimestre que nous pensions n'avoir qu'au troisième trimestre, ce qui va nous permettre de livrer environ 30.000 pickups" plus tôt que prévu, a-t-il indiqué.

Le groupe a aussi trouvé des solutions d'ingénierie pour utiliser au mieux les semi-conducteurs disponibles.

La situation concernant la pénurie de semi-conducteurs "reste très fluide", a toutefois prévenu M. Jacobson. "On s'attend clairement à ce qu'elle s'améliore au second semestre" et "espérons-le, à revenir à une situation normale en 2022". Mais "cela ne veut pas dire que nous sommes nécessairement sortis d'affaires et que nous pouvons sans équivoque dire maintenant que la situation s'améliore", a-t-il ajouté.

GM s'attend à ce que la production dans certaines usines en Amérique du Nord, en Asie et en Amérique du Sud continue d'être affectée par la pénurie au moins jusqu'en juillet.

afp/rp