La pénurie de semi-conducteurs continue de peser sur le secteur automobile. C’est General Motors qui en fait les frais ce jeudi à Wall Street, où son titre recule de 2,01% à 59,60 dollars. Le constructeur automobile a en effet prolongé les réductions de production dans plusieurs de ses usines nord-américaines. En février, le groupe de Détroit avait prévenu que cette pénurie amputera de 1,5 milliard à 2 milliards de dollars son Ebit en 2021. Les difficultés du jour y sont déjà prises en compte.

General Motors n'est pas un cas isolé. Nombreux sont les constructeurs qui verront leur production perturbée cette année pour cette même raison, tels que Volkswagen, Toyota ou encore Ford.

Depuis le début de l'année, plusieurs constructeurs se sont essayés à chiffrer l'impact de cette pénurie. Par exemple, Renault estimait mi-février que cette dernière pourrait amputer sa production d'environ 100 000 véhicules cette année.

De son côté, Ford a estimé début février que cette pénurie pourrait réduire son Ebit ajusté de 1 à 2,5 milliards de dollars cette année. Sur le premier trimestre, cette pénurie pourrait entraîner une réduction de 10 à 20 % de la production prévue.