L'assemblée générale de Generali qui s'est tenue aujourd'hui n'était pas un référendum sur l'opération Natixis, mais si tel avait été le cas, elle aurait été remportée.

C'est ce qu'a déclaré le directeur général Philippe Donnet à l'issue de l'assemblée, au cours de laquelle il a obtenu un large soutien des actionnaires pour un quatrième mandat.

En janvier, Generali a signé un protocole d'accord avec BPCE en vue d'une fusion de leurs activités respectives de gestion d'actifs.

Cette opération a été critiquée par deux actionnaires, Francesco Gaetano Caltagirone et la holding Delfin de la famille Del Vecchio, et a suscité des inquiétudes au sein du gouvernement Meloni concernant l'utilisation future de l'épargne des Italiens.

Caltagirone, sans défier directement Donnet comme il l'avait fait il y a trois ans, a néanmoins présenté sa propre liste de six candidats pour le renouvellement du conseil d'administration. Pour cette raison, l'assemblée d'aujourd'hui a été perçue comme une sorte de référendum sur l'opération Natixis.

« J'ai toujours dit qu'il ne s'agissait pas d'un référendum pour Natixis. Si cela avait été le cas, il aurait été remporté, mais j'ai toujours affirmé qu'il s'agissait d'un vote pour choisir une vision d'avenir pour Generali : soit une public company italienne, internationale et indépendante, soit une Generali contrôlée par quelques actionnaires », a déclaré Donnet.

(Gianluca Semeraro, édition Sabina Suzzi)