(Alliance News) - Le renouvellement du mandat de Philippe Donnet à la tête d'Assicurazioni Generali Spa a recueilli le soutien d'environ 18 % des investisseurs institutionnels, des 13 % détenus par Mediobanca Spa et d'une base de détail composée également d'employés et d'agents.
Toutefois, environ 30 % du capital, dont UniCredit avec ses 6,5 %, a exprimé le souhait d'un changement de cap, soutenant la liste minoritaire promue par Francesco Gaetano Caltagirone, Delfin et Fondazione Crt, avec l'abstention de la famille Benetton.
Comme le rapporte vendredi Il Sole 24 Ore, UniCredit, qui a réaffirmé à plusieurs reprises la nature financière de sa participation, vise à maximiser la valeur de son investissement et à favoriser un nouveau plan industriel axé sur la croissance et le marché, en s'associant à un noyau stable d'actionnaires italiens. Le mécontentement provient principalement de l'opération avec Natixis, jugée trop transformatrice et peu transparente, dépourvue d'alternatives italiennes et peu cohérente avec le profil de Generali.
La Fondazione Crt, qui a soutenu la liste de Caltagirone, a souligné la nécessité d'une plus grande implication dans les décisions stratégiques, tandis que Benetton, en s'abstenant, a pris ses distances avec Mediobanca, évaluant en parallèle l'OPA lancée par Banca Monte dei Paschi di Siena Spa.
Si l'opération aboutissait, l'administrateur délégué de MPS, Luigi Lovaglio, pourrait réduire le poids de Mediobanca dans Generali, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour UniCredit.
Par Antonio Di Giorgio, journaliste Alliance News
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