(Alliance News) - L'offre de Mediobanca pour acquérir Banca Generali, par le biais d'un échange d'actions, représente un pas vers la séparation d'Assicurazioni Generali, marquant la fin d'un lien historique qui a duré près de 70 ans.
Comme le rappelle le Corriere della Sera lundi, cette opération, la plus importante dans le secteur financier italien, vise à créer un pôle italien de 210 milliards d'euros dans la gestion d'actifs.
Demain, le conseil d'administration de Generali, dirigé par Andrea Sironi et Philippe Donnet, se réunira pour finaliser la gouvernance et commencer l'analyse de l'OPA, en accordant une attention particulière à la création du comité des parties liées. Dans le même temps, le directeur général de Mediobanca, Alberto Nagel, rencontrera le chef de cabinet du Palazzo Chigi, Gaetano Caputi, pour lui présenter les avantages de l'opération.
Si l'OPA aboutit, Generali recevrait 6,5 % de ses propres actions, évaluées aujourd'hui à 3 milliards d'euros. Elle pourrait les utiliser pour des acquisitions, des primes aux actionnaires ou pour attirer de nouveaux investisseurs. On suppose un intérêt possible d'Intesa Sanpaolo ou d'UniCredit, qui détient déjà 6,7 % de Generali.
UniCredit, dirigée par Orcel, pourrait revoir ses plans concernant Banco BPM, entravés par des contraintes gouvernementales. Si tel était le cas, elle pourrait se tourner à nouveau vers MPS.
Jeudi, Banco BPM présentera ses résultats trimestriels, qui pourraient influencer la décision finale d'Orcel.
Par Giuseppe Fabio Ciccomascolo, journaliste senior chez Alliance News
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