Le spécialiste des maladies rares a annoncé un bénéfice net en hausse à 471,9 millions de dollars (350 millions d'euros) au quatrième trimestre 2010, soit 1,76 dollar par action, contre 23,2 millions (neuf cents) un an auparavant lorsqu'il était confronté à de gros problèmes de production liés à la contamination de son site de Boston.

Hors exceptionnels, le BPA est de 82 cents, à comparer à un consensus Thomson Reuters I/B/E/S de 86 cents. En janvier, la biotech avait avancé une prévision de 80 à 85 cents.

Le chiffre d'affaires a progressé de 23% à 1,15 milliard de dollars, conformément aux estimations fournies en janvier par le groupe.

Sanofi-Aventis et Genzyme ont annoncé mercredi être parvenus à un accord définitif par lequel le français déboursera finalement 20,1 milliards de dollars pour acquérir l'américain, un montant auquel s'ajoute un complément de prix éventuel (CVC) lié au succès d'étapes des grands médicaments de Genzyme.

Genzyme, qui a été contraint de fermer provisoirement son usine de Boston en 2009 en raison d'une contamination virale, a peiné depuis à produire en quantité suffisante ses deux principaux médicaments, le Cerezyme et le Fabrazyme.

Le groupe a assuré mercredi que la fourniture du Cerezyme était rétablie et que les patients en cours de traitement avec ce produit étaient normalement approvisionnés.

La production du Fabrazyme s'améliore, a-t-il ajouté, avec une hausse de 82% de l'approvisionnement entre le troisième et le quatrième trimestre.

Les ventes de Cerezyme ont plus que doublé au quatrième trimestre pour s'établir à 222 millions de dollars, et celles du Fabrazyme ont augmenté de 6% à 61,6 millions de dollars.

Le complément de prix (CVC) prévu par l'accord entre Sanofi et Genzyme dépend pour une petite part, à hauteur d'un dollar par action Genzyme, des niveaux de production qu'atteindront le Cerezyme et le Fabrazyme cette année.

L'action Genzyme était en hausse de 1,6% à 75,49 dollars dans la matinée à New York.

Sanofi a accepté de payer 74 dollars par action Genzyme, hors CVC, pour acquérir la biotech.

Lewis Kraukopf, Wilfrid Exbrayat et Catherine Monin pour le service français, édité par Dominique Rodriguez