New York (awp/afp) - La biotech américaine Gilead Science a pu compenser au premier trimestre la baisse de certains médicaments phares par les ventes du médicament antiviral remdesivir, utilisé pour les malades hospitalisés du Covid-19, même si ces dernières se replient.

Alors que les cas de contamination au Covid-19 ont de nouveau augmenté cet hiver, le groupe a vendu entre janvier et mars pour 1,46 milliard de dollars de Veklury, le nom commercial du remdesivir, ce qui est un peu moins qu'au précédent trimestre (1,94 milliard).

Avec les campagnes de vaccination en cours dans le monde, les hospitalisations commencent en effet à baisser dans certains pays.

Le groupe a toutefois annoncé en début de semaine qu'il aiderait à augmenter la production du remdesivir en Inde, où le nombre de cas de contamination au Covid-19 explose.

Sans ce produit, les ventes de Gilead auraient baissé de 11% à 14,9 milliards de dollars.

Le groupe a en effet écoulé moins de médicaments contre le VIH (-12%) et l'hépatite (-30%), ses produits phares, en raison d'une baisse des visites chez les médecins et de la perte de l'exclusivité aux Etats-Unis du traitement préventif contre le VIH Truvada.

Au total, le chiffre d'affaires de l'entreprise a progressé de 16% à 6,4 milliards de dollars. C'est moins que les 6,7 milliards attendus par les analystes.

Son bénéfice net a augmenté de 11% à 1,73 milliard de dollars. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, la référence à Wall Street, il s'est affiché à 2,08 dollars (contre 2,09 dollars prévus).

Le titre perdait 2,6% dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance à la Bourse de New York.

afp/rp