GL events s'adjuge 1,04% à 17,46 euros. Le spécialiste des métiers de l'événement a confirmé hier soir être entré en négociations exclusives avec l'Etat en vue d'obtenir l'exploitation du Stade de France (93) pour les 30 prochaines années, après des informations relayées par l'AFP. L'entreprise lyonnaise a été préférée à l'autre candidat en lice, le consortium Vinci-Bouygues qui exploite l'enceinte dyonisienne depuis son inauguration en 1995 et dont le propriétaire est l'Etat. Le nouveau contrat de concession devrait être signé en avril 2025.

TP Icap Midcap, à l'Achat sur le titre, met en avant le fait que GL events était loin d'être favori. " Reste désormais à finaliser les négociations et obtenir l'aval des Fédérations Françaises de Football et de Rugby, principaux locataires de l'enceinte dionysienne", précise le bureau d'études.

L'une des différences majeures entre les deux offres concernait le montant des investissements consentis pour la durée de la concession. Alors que Bouygues-Vinci avait présenté un plan d'investissement très ambitieux de plus de 400 millions d'euros, GL events faisait le choix de la raison avec des CAPEX de " seulement " une centaine de millions d'euros sur les 30 ans d'exploitation.

"Ce contrat potentiel n'est donc pas de nature à déséquilibrer le bilan du groupe", assure TP Icap Midcap. Il pourrait " contribuer à encore renforcer la notoriété internationale du groupe compte tenu du caractère emblématique du site. D'un point de vue financier, l'exploitation du Stade de France génèrerait un chiffre d'affaires annuel entre 70 et 80 millions d'euros".

GL events ne se lance pas dans l'inconnu, ayant déjà fait ses preuves dans la gestion d'enceintes sportives comme avec le Stade Gerland à Lyon.

"Nous sommes confiants pour que GL events atteigne en 2024 une croissance d'activité supérieure à 10% par rapport à 2023, portée par les pôles Live et Venues. Nous nous tournons avec confiance vers 2025 qui, outre les effets de biennalité favorables, sera marquée par la croissance d'Anhembi, la conquête de nouveaux sites et l'obtention de contrats pour des évènements mondiaux majeurs", déclarait le PDG Olivier Ginon, après la publication du chiffre d'affaires au troisième trimestre 2024 en croissance de 18%.

Le groupe avait annoncé anticiper une croissance de son chiffre d'affaires supérieure à 10%, contre 9% précédemment et une progression de son Ebitda et de son résultat net, part du groupe, de 13% minimum. Son objectif de croissance avait été rehaussé début septembre, de 7% à une fourchette de 7% à 9%.