On avait quitté Grenke avec une enquête de la BaFin sur le dos, au sujet doutes sur la fiabilité de certains éléments comptables. On retrouve le groupe spécialisé dans le financement des PME avec cette enquête sur le dos, mais avec une communication rassurante. Le cabinet Mazars, mandaté par le gendarme allemand de la délinquance financière pour mener un audit, n'a rien trouvé permettant d'accuser l'entreprise de blanchiment, dans son rapport intermédiaire. La BaFin doit encore se prononcer sur le rapport final. Compte tenu du passif récent, l'affaire Wirecard, l'institution marche sur des œufs.

Mazars a quelques griefs à l'encontre du contrôle de gestion de Grenke, mais manifestement rien qui suggère une escroquerie comptable. Le cabinet d'audit critique notamment le traitement comptable de certaines entreprises en franchise, un défaut de déclaration concernant une tierce-relation et un manque de rigueur dans certains procédures antiblanchiment. Grenke précise que ses résultats 21020 seront dans la fourchette haute d'un nombre à deux chiffres et que sa liquidité nette au 22 février ressortait à 1,29 Md€. Le CEO a promis de serrer la vis sur les processus de contrôle interne.