Le groupe ADP a pris acte jeudi soir de la décision de la majorité des organisations syndicales représentatives de ne pas signer l'ensemble des trois accords visant à adapter le modèle de l'entreprise à son nouvel environnement. Dans un contexte de crise du Covid-19, le groupe aéroportuaire cherchait à réduire ses coûts et ses effectifs sans départs contraints. Plus de deux mois de négociations se sont toutefois révélés insuffisants.

Ceci dit, ADP avait mis la barre très haut en négociant trois accords en même temps : un accord d'activité partielle de longue durée (APLD), afin de faire face à la baisse d'activité ; un accord de rupture conventionnelle collective (RCC), afin d'accompagner les choix individuels de départ de chaque salarié ; un accord de performance collective (APC), afin de moderniser la relation au travail et de partager les efforts de façon solidaire.

Au final, ADP indique que "l'absence de signature conjointe de ces trois accords par les organisations syndicales représentatives représentant plus de 50 % des voix imposera que les mesures nécessaires soient prises pour adapter le modèle économique et social de l'entreprise, conformément à ses orientations stratégique."