Le groupe CRIT gagne 1,34% à 60,60 euros mercredi à la Bourse de Paris, au lendemain de résultats annuels jugés très solides. Le résultat net s'élève ainsi à 44,1 millions d'euros pour l'exercice 2021, alors qu'il était de 1,6 million un an plus tôt, et le résultat opérationnel a été multiplié par 3,4 à 75,3 millions (contre 66 millions estimés). L'Ebitda ressort quant à lui en hausse de près de 52% à 113,2 millions d'euros, contre 107,1 millions attendus par Midcap Partners, grâce à une forte amélioration de l'activité, notamment dans les services aéroportuaires.

Le chiffre d'affaires, déjà connu, a progressé de 16% à 2,03 milliards d'euros. L'activité Travail temporaire a bénéficié de la reprise de la demande sur ses principaux secteurs d'activité: en France, son chiffre d'affaires a progressé de 19,5% à plus de 1,3 milliard d'euros, et au quatrième trimestre, le groupe a quasiment retrouvé ses niveaux d'activité d'avant pandémie.

L'activité Aéroportuaire a quant à elle affiché une croissance sur l'année de 17,4%. L'amélioration a été particulièrement remarquable au dernier trimestre avec une progression de 81% par rapport à 2020.

Enfin, au 31 décembre 2021, le groupe CRIT a fait état d'une capacité d'autofinancement de 147,2 millions d'euros et d'une trésorerie nette de 317 millions. Grâce à cette situation financière solide, la société proposera lors de sa prochaine assemblée générale le versement d'un dividende de 1 euro par action avec un paiement le 7 juillet 2022.

Pour 2022, le spécialiste du travail temporaires et des services aéroportuaires se montre confiant, les prévisions d'activité des compagnies aériennes étant déjà "très favorables pour l'été prochain".

"Suite à cette très belle publication, nous relevons nos attentes de BPA 2022-2023 de l'ordre de 5%", écrit Midcap Partners. L'ananlyste a également maintenu sa recommandation d'Achat sur le titre CRIT, tout en relevant légèrement son objectif de cours de 83 à 84 euros.

Il considère par ailleurs toujours le groupe comme "un titre idéal pour jouer l'accélération de la reprise, qui ne devrait pas être démesurément affectée par le contexte géopolitique actuel", et qualifie sa valorisation de "dérisoire" par rapport à ses fondamentaux et perspectives.