Groupe Gorgé annonce être entré en négociations exclusives pour l'acquisitioN de l'activité de portes techniques pour le nucléaire développée par Portafeu, filiale du groupe Assa Abloy. Ce projet d'acquisition intervient alors que les perspectives du groupe dans le nucléaire sont importantes en France, notamment dans le cadre de la prise en compte des nouveaux requis de sécurité post Fukushima. Dans ce contexte, le groupe souhaite augmenter les moyens dont il dispose pour répondre plus efficacement et durablement aux besoins de ses clients.

Groupe Gorgé a ainsi mis en place avec Kepler Chevreux une nouvelle ligne de financement par fonds propres. Ce dispositif permet de réaliser des petites augmentations de capital successives, uniquement en fonction des besoins et dans des conditions de marché optimisées.

Dans le cadre de ce financement, et sous réserve que les conditions définies par les parties soient réunies, Kepler Cheuvreux s'est engagée à souscrire, au cours des 24 prochains mois, à un maximum de 665 000 actions de la société, représentant 4,97% du capital actuel.

Le prix d'émission des actions nouvelles correspondra au cours moyen pondéré de l'action précédant chaque émission, diminué d'une décote de 4,5%. Cette décote permet à Kepler Cheuvreux, qui n'a pas vocation à rester au capital de Groupe Gorgé, d'intervenir en tant qu'intermédiaire financier et de garantir la souscription des actions dans le cadre d'un engagement de prise ferme.

Dans l'hypothèse d'une utilisation en totalité de la ligne de financement, un actionnaire détenant 1% du capital de Groupe Gorgé, verrait sa participation passer à 0,95% du capital en base non diluée. Groupe Gorgé conserve la possibilité de mettre fin au contrat à tout moment.

Le nombre de titres émis dans le cadre de ce contrat et admis aux négociations fera l'objet d'avis Euronext, ainsi que d'une communication sur le site internet de Groupe Gorgé.


AOF - EN SAVOIR PLUS
Automobile - Equipementiers
L’autonomie et la connectivité sont les deux grands enjeux pour les équipementiers automobiles. Le Boston Consulting Group évalue à 42 milliards de dollars le marché potentiel de la seule connectivité à horizon 2025. Les français Faurecia et Valeo ont profité du dernier salon de Francfort pour dévoiler leurs ambitions dans ce domaine, avec la présentation de nouveaux produits. Valeo considère se situer parmi les meilleurs intervenants en matière d'autonomie, car il s’est investi dans ce créneau avant ses concurrents. Les équipementiers ne souhaitent néanmoins pas récolter des informations à des fins de traitement (« big data »), ce qui exigerait de leur part de nouvelles compétences.
Semi-conducteurs
La Chine se situe actuellement à la trente-huitième place mondiale des fournisseurs de semi-conducteurs,  avec un chiffre d’affaires de 1,57 milliard de dollars en 2014, selon le cabinet IC Insights. Ce pays ambitionne de détenir la troisième place sur le plan mondial en 2020, derrière les Etats-Unis (Intel a réalisé 50 milliards de dollars de chiffre d'affaires dans les semi-conducteurs en 2015,) et la Corée (chiffre d'affaires de 41,6 milliards de dollars dans les semi-conducteurs en 2015 pour Samsung Electronics). Pour cela, la Chine mise sur le groupe Tsinghua Unigroup. Son objectif est de renforcer la production locale et les acquisitions pour accéder à des technologies clés.
Biens d'équipement
Le net ralentissement en Chine, deuxième économie mondiale, pèse lourdement sur les perspectives du secteur. Parallèlement, un changement de politique monétaire de la Fed, et la remontée des taux d'intérêt qui en découlerait, aurait des conséquences sur les investissements. Or le secteur des biens d'équipement dépend très directement de leur niveau. Néanmoins des facteurs positifs émergent, comme par exemple la stabilisation du modèle chinois, prévue par nombre d’analystes. En Europe, la reprise reste faible, même si elle semble bien engagée. Enfin, aux Etats-Unis, la politique monétaire menée par la Fed pourrait éviter de pénaliser la croissance. Les grands acteurs bénéficieraient d’autant mieux de la reprise, qu’ils ont réalisé d'importantes réductions de coûts ces dernières années, et qu’ils poursuivent la mise en oeuvre de plans stratégiques ambitieux.