Pizzorno Environnement progresse de 2,5% à 14,35 euros malgré des résultats annuels pénalisés, sans surprise, par plusieurs éléments exceptionnels, comme la fermeture du centre de tri du Broc et surtout l'arrêt du site de traitement du Cannet-des-Maures, très rentable. Les investisseurs saluent les perspectives favorables du groupe familial varois.

En 2018, le spécialiste de la gestion des déchets a accusé une perte nette part du groupe de 0,4 million d'euros, contre un bénéfice de 7,3 millions en 2017. La perte opérationnelle est ressortie à 8 millions, contre un résultat de 8 millions un an plus tôt. L'Ebitda a atteint 31,8 millions, en repli de près de 19%.

Le chiffre d'affaires s'est établi à 233 millions, en légère progression de 1,1%.

Fin 2018, son endettement financier net a été divisé par 2 à 24,7 millions au 31 décembre 2017. Avec des fonds propres à 69,2 millions fin 2018, le gearing est en très nette amélioration à 35,7% contre 67,8% en 2017.

Pizzorno Environnement a généré une capacité d'autofinancement (après coût de l'endettement financier net et impôt) de 37,5 millions contre 39 millions un an auparavant.

Pizzorno Environnement bénéficie d'un solide carnet de commandes, ne comprenant que les commandes fermes, qui s'élève à 839 millions (fin janvier 2019), incluant 51% de l'activité de la société Zéphire (incinérateur de Toulon).

LCM a relevé son objectif de cours sur Pizzorno Environnement de 15 à 17 euros tout en réitérant sa recommandation d'Achat. Le broker juge les perspectives du groupe intéressantes avec notamment une forte génération de cash.

Le groupe est revenu dans une zone d'accumulation, estime LCM.

D'après ce dernier, le potentiel du titre pourrait clairement s'accroître suite aux prochaines publications et la visibilité qu'elles offriront sur es perspectives à venir.

A moyen terme (post élections municipales), la pénurie de sites de traitement en France offre de belles perspectives potentielles au groupe, conclut l'intérmédiaire.