Londres (awp/afp) - Le géant britannique du médicament GlaxoSmithKline (GSK) a publié mercredi un bénéfice 2021 en baisse de 24% à cause d'un effet de comparaison défavorable dû à des cessions d'actifs en 2020.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 4,4 milliards de livres (5,5 milliards de francs suisses) tandis que le chiffre d'affaires a été stable à 34,1 milliards de livres, d'après un communiqué.

Si le groupe a réussi à baisser ses coûts sur un an, le bénéfice net ressort en baisse à cause de la vente en 2020 de Horlicks et d'autres marques de grande consommation, et de la fin de la cession de sa part dans Hindustan Unilever.

Pour 2022 le groupe prévoit d'augmenter ses investissements de recherche et développement et de terminer la sortie de son activité de soins de grande consommation à la moitié de l'année.

Le géant de l'agroalimentaire et des produits d'hygiène Unilever avait fait le mois dernier une tentative vite avortée de rachat de GSK Consumer Healthcare à 50 milliards de livres, rejetée par le britannique comme sous-évaluée.

Cette année GSK table sur une croissance des ventes hors effets de change entre 5 et 7% et sur un bénéfice ajusté en hausse de 12% à 14% hors effets de change, en incluant les versements de Gilead.

La biotech américaine Gilead va verser 1,25 milliard de dollars à ViiV Healthcare, société pharmaceutique détenue en majorité par GSK, pour mettre fin à des poursuites pour violation de brevet d'un médicament contre le VIH.

GSK est sous pression depuis des mois pour ne pas avoir réussi à mettre sur le marché un vaccin contre le Covid-19 alors que son rival britannique Astrazeneca fut l'un des premiers au monde.

Le laboratoire britannique et la société biopharmaceutique canadienne Medicago ont toutefois annoncé en décembre des résultats positifs obtenus lors d'un essai de phase 3 pour un candidat-vaccin contre le Covid-19, réalisé cependant avant l'apparition du variant Omicron.

L'agence du médicament britannique (MHRA) a par ailleurs annoncé jeudi avoir autorisé le traitement par anticorps monoclonal de GlaxoSmithKline contre le coronavirus chez les personnes à risque, le laboratoire britannique soulignant que le traitement restait actif contre des mutations "clés" du variant Omicron.

afp/jh