Londres (awp/afp) - Le géant des soins de grande consommation Haleon, né l'an dernier d'une scission avec le laboratoire pharmaceutique britannique GSK, reculait en bourse mercredi après des résultats trimestriels jugés décevants et des déclarations de Pfizer.

Le directeur financier du géant pharmaceutique américain, Dave Denton, a dit mardi au FT que son groupe envisageait de céder sa part de 32% dans Haleon.

L'action du groupe pharmaceutique reculait de 3,60% à 340,30 pence vers 09H25 GMT mercredi à la Bourse de Londres.

Haleon, qui regroupe des marques comme les dentifrices Sensodyne, l'anti-douleur Voltaren ou les produits à la nicotine Nicorette, a publié un bénéfice net part du groupe de 389 millions de livres (423 millions de francs suisses) pour le premier trimestre, en hausse de 13% sur un an.

Le chiffre d'affaires progresse de 14% à 3,0 milliards de livres sur la période, principalement grâce à des augmentations de prix mais aussi une légère progression des volumes de vente.

Pour l'année entière, le groupe de pharmacie de grande consommation s'attend à une croissance de ses recettes d'environ 6%.

Dans un entretien publié tard mardi, M. Denton explique que Pfizer veut vendre sa part dans Haleon pour réduire sa dette et doper ses versements aux actionnaires.

Il ajoute que Pfizer liquidera sa part d'une manière "lente et méthodique" dans les mois à venir de façon à ne pas nuire à la valorisation d'Haleon.

"Nous aimons l'entreprise, mais elle n'est pas stratégique" pour Pfizer, justifie-t-il au quotidien financier.

GlaxoSmithKline (GSK) s'est séparé en juillet de cette branche. Le laboratoire britannique détenait avant la séparation 68% de cette entité, Pfizer le restant.

GSK conserve 6% de l'entreprise mais prévoit de se désengager progressivement.

afp/jh