Le bureau de la sécurité publique de la région autonome, 19 autres agences gouvernementales ainsi que huit entreprises sont concernés, précise le département du Commerce.

"Ces entités sont impliquées dans des violations des droits de l'homme et des abus (...), des détentions arbitraires massives et la surveillance high-tech mise en place contre les Ouïghours, les Kazahks et d'autres membres des minorités musulmanes", explique le ministère.

Hikvision, dont la valorisation sur le marché atteint 42 milliards de dollars, se revendique comme le premier fournisseur mondial d'équipements de vidéosurveillance.

Ces mesures sont annoncées alors que les négociations commerciales reprennent cette semaine entre Washington et Pékin.

(David Shepardson; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)