PARIS (Reuters) - Kering a fait état jeudi d'un rebond des ventes de toutes ses marques au troisième trimestre, après le plongeon provoqué par la crise du coronavirus, à l'exception de Gucci, son fleuron, qui a continué de souffrir.

À l'instar de ses concurrents LVMH, Hermès ou Moncler, le groupe français de luxe a été sévèrement pénalisé par les fermetures de boutiques ordonnées à travers le monde pour freiner la propagation du nouveau coronavirus.

Kering semble toutefois avoir stoppé l'hémorragie, notamment grâce à la demande en Chine et en Amérique du Nord, et, après avoir accusé une chute de 43,5% de ses ventes au deuxième trimestre, il a réalisé sur la période juillet-septembre un chiffre d'affaires de 3,72 milliards d'euros, en baisse de seulement 1,2% en données comparables quand les analystes tablaient sur une contraction de 8% à 13%.

Gucci, principal contributeur aux bénéfices du groupe, a néanmoins été plus exposé à l'interruption des flux touristiques, a dit le directeur financier, Jean-Marc Duplaix.

Ses ventes ont baissé de 8,9% en données comparables au troisième trimestre, ce qui contraste avec la progression de l'ensemble des autres marques, dont Bottega Veneta, qui a enregistré une croissance de 21%.

(Silvia Aloisi ; version française Juliette Portala)