New York (awp/afp) - Le groupe industriel américain Honeywell a relevé ses prévisions annuelles vendredi, en raison d'une forte demande pour ses équipements notamment ceux destinés aux industries aéronautique et de défense.

Le bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du nord, devrait être compris entre 7,85 et 8,05 dollars contre de 7,75 à 8 dollars auparavant.

Les ventes devraient augmenter de l'ordre de 3 à 5%, atteignant entre 42,7 et 43,5 milliards de dollars, contre entre 41,8 et 42,5 milliards de dollars précédemment.

Les analystes anticipent, eux, un bénéfice par action de 7,98 dollars en moyenne pour des revenus de 42,38 milliards.

A Wall Street, le titre gagnait 1,42% à 150,24 dollars vers 12H20 GMT dans les échanges électroniques de pré-séance.

L'optimiste d'Honeywell fait suite à des résultats trimestriels meilleurs que prévu.

Au premier trimestre, le bénéfice net a progressé de 8,9% à 1,45 milliard de dollars, ce qui s'est traduit par un bénéfice par action ajusté de 1,95 dollar contre 1,91 dollar attendu en moyenne par les marchés.

Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 9,5% à 10,39 milliards de dollars contre 10,03 milliards anticipés.

L'activité a été dopée par la division aéronautique, la plus importante du groupe, dont les ventes trimestrielles ont progressé de 12,2% à 3,98 milliards de dollars, en raison d'une forte demande pour les pièces détachées et des services de maintenance sur fond de hausse du trafic aérien.

L'activité de matériaux de performance, dont les produits sont notamment utilisés dans le raffinage pétrolier, a enregistré une hausse de 7,7% à 2,53 milliards de dollars lors des trois derniers mois.

Les revenus des divisions sécurité (services d'automation et de contrôle) et technologies pour le secteur immobilier ont augmenté de 7,2% à 2,43 milliards.

Le groupe a par ailleurs indiqué que son directeur général Darius Adamczyk allait également prendre la tête du conseil d'administration à la fin du mois en cours et aura ainsi la casquette de PDG. Il remplace David Cote, à qui il avait déjà succédé à la tête des opérations.

afp/rp