Horizon Therapeutics plc a annoncé que le premier patient s'est inscrit à un essai de phase 2, randomisé, contrôlé par placebo, pour évaluer son médicament en phase de développement, le daxdilimab, un anticorps monoclonal entièrement humain, potentiellement premier de sa catégorie, qui cible l'anti-ILT7 et épuise certaines cellules dendritiques pour traiter les personnes atteintes de lupus érythémateux discoïde (LED) primaire modéré à sévère. Le LED est une affection cutanée rare, chronique et inflammatoire, caractérisée par des lésions qui entraînent des cicatrices, une perte de cheveux irréversible et une décoloration de la peau. Il n'existe aucun traitement approuvé. La forme localisée du DLE primaire se caractérise par une atteinte cutanée limitée à la tête et au cuir chevelu et représente généralement 70 % des DLE primaires.

La forme généralisée est caractérisée au-delà et inclut la zone tête-corps et représente habituellement environ 30% des DLE primaires. Aux États-Unis, environ 30 000 patients atteints de LED sont aptes à être traités par de nouvelles thérapies, y compris les produits biologiques. Les taux d'incidence du LED primaire sont environ quatre fois plus élevés chez les femmes que chez les hommes et la maladie a une prévalence plus élevée dans les populations noires et latines non latines.

Horizon prévoit d'enrôler environ 100 participants dans l'essai. Le critère d'évaluation principal est le changement moyen du score CLASI-A (Disease Area and Severity Index-Activity) du lupus érythémateux cutané entre le début de l'étude et la semaine 24. Ce critère est utilisé pour mesurer l'activité de la maladie cutanée lupique inflammatoire et varie de 0 à 70, les scores les plus élevés indiquant une maladie plus active et endommageant la peau.

Les principaux critères d'inclusion comprennent un diagnostic de LÉD modéré à sévère depuis plus de six mois avant la sélection, appuyé par une biopsie et/ou un score de caractéristiques cliniques de = 7 sur l'échelle des critères de classification du LÉD (DLECC). Ce score est utilisé pour valider et classer spécifiquement le LED selon plusieurs variables cliniques, notamment la cicatrisation atrophique, la localisation de la maladie sur le corps et la dyspigmentation.