HSBC cède 2,43% à 630,40 pence après l’annonce de la démission de son directeur général John Flint, en poste depuis seulement 18 mois. Une décision prise « d’un commun accord avec le Conseil », avec effet immédiat. Quelques heures plus tard, la banque britannique a annoncé la suppression de 4 000 emplois, soit 2% des effectifs du groupe. Et ce, alors que le groupe a publié ce jour des résultats semestriels en hausse. Sur la période, HSBC a notamment dégagé un bénéfice net de 9,9 milliards de dollars, en croissance de 18,1%.

Le bénéfice imposable ajusté atteint 12,5 milliards de dollars, en hausse de 6,8%. Quant aux revenus ajustés, ils sont ressortis en progression de 8%.

Par ailleurs, HSBC a dévoilé une hausse de 30 points de base de son ratio de solvabilité CET1 à 14,3%, et annoncé son intention de lancer un programme de rachat d'actions pouvant aller jusqu'à 1 milliard de dollars.

"Les résultats intermédiaires positifs d'aujourd'hui reflètent particulièrement les réalisations de John en tant que directeur général du groupe ", a commenté Mark Tucker, président du groupe HSBC.

"HSBC est en bonne position pour mettre en œuvre sa stratégie. Dans le contexte mondial de plus en plus complexe et difficile dans lequel la Banque exerce ses activités, le Conseil estime qu'un changement s'impose pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés et saisir les occasions très importantes qui se présentent à nous", a-t-il ajouté.

Dans ce cadre, le Conseil d'administration a entamé un processus de recrutement pour remplacer John Flint. Le Conseil examinera les candidatures internes et externes.

Au cours de cette période de recrutement et jusqu'à ce qu'un successeur soit nommé, c'est Noel Quinn qui assumera le rôle de directeur général du groupe par intérim.