La semaine commence sur les chapeaux de roues pour Icelandair, dont le titre bondit de 18% à 6,69 ISK sur le Nasdaq OMX Iceland. Le transporteur a révélé hier que l'exercice 2019 se passe mieux que prévu et que la perte opérationnelle annuelle devrait se situer entre -35 et -55 millions de dollars, en intégrant les conséquences financières de l'immobilisation des B737MAX, dont la compagnie a commandé 16 unités, dont 6 ont déjà été livrées.

"Bien que les états financiers intermédiaires du troisième trimestre ne soient pas complètement finalisés, les résultats montrent que les niveaux d'EBIT et de bénéfice net sont similaires à ceux du même trimestre de l'année dernière, malgré l'impact significatif de la suspension du MAX, net de la compensation partielle de Boeing qui a été annoncée en septembre", explique le management. De surcroît, le 4e trimestre s'annonce plus favorable que prévu en matière de rentabilité. La suspension du MAX coûtera malgré tout entre 110 et 120 M$ à l'Ebit du transporteur en 2019.

Outre le B737MAX, Icelandair opère des B757 (27) et des B767 (4), des avions anciens mais qui possèdent un large rayon d'action.