ING Groep considère cette opération comme un investissement à long terme et a réaffirmé son soutien à la direction actuelle de Van Lanschot, qui opère principalement aux Pays-Bas et en Belgique.
"Cette acquisition représente une opportunité financière attractive et s'inscrit dans notre stratégie visant à renforcer notre position dans la banque privée et la gestion de patrimoine", a déclaré Steven van Rijswijk, PDG d'ING.
D'après KBC Securities, la transaction est évaluée à 347 millions d'euros (360,71 millions de dollars) sur la base du cours de clôture de vendredi. À l'ouverture des marchés à Amsterdam, l’action ING progressait de 0,8 %.
Steven van Rijswijk a récemment indiqué à Reuters que ING cherchait à acquérir des banques concurrentes dans plusieurs grands pays européens, notamment l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, afin de renforcer sa présence sur ces marchés.
L’acquisition des actions de Van Lanschot s’est faite en partie auprès de l’investisseur Reggeborgh. ING a acquis directement une participation de 7,2 %, portant sa part à 9,9 %, tandis que le reste de la transaction est soumis à l’approbation des autorités de régulation.
"Plusieurs concurrents d'ING ont déjà pris des mesures pour se développer dans la banque privée et la gestion de patrimoine au Benelux et en Allemagne, notamment ABN Amro avec l'acquisition de HAL Bank (Allemagne/Luxembourg) et BNP (Fortis) avec l'acquisition de l'unité de gestion de patrimoine de HSBC en Allemagne", souligne l'analyste d'AlphaValue Sylvain Perret, qui estime que ces mouvements sont opportuns dans l'environnement de marché actuel.