“Nous sommes en bonne voie pour atteindre nos objectifs 2027”, a déclaré le PDG Steven van Rijswijk. Pour 2025, ING anticipe un revenu global stable par rapport à 2024, porté par la croissance des volumes et une hausse ciblée de 5 à 10% des commissions. Le rendement des capitaux propres devrait dépasser les 12%.
Sur le trimestre, le chiffre d’affaires atteint 5,64 milliards d’euros. Le bénéfice net recule de 7,4%, à 1,46 milliard, mais dépasse les attentes du marché (1,4 milliard).
Les moteurs du trimestre
Les prêts nets de base progressent de 6,8 milliards d’euros, portés par une hausse de 20% des crédits hypothécaires. Les dépôts, eux, bondissent de 22,6 milliards, un record sur un trimestre pour le groupe, contre 13,5 milliards un an plus tôt. À noter : 70% du bilan d’ING est financé par les dépôts.
Les revenus de commissions grimpent de 10%, à 1,094 milliard d’euros. La banque de détail en est le principal moteur, grâce à l’essor des produits d’investissement, à la hausse des encours sous gestion et à une activité de trading plus soutenue.
Le groupe affiche un ratio CET1 de 13,6 % et reste confiant dans sa cible long terme d’environ 12,5%.
Actionnaires : Bonne nouvelle !
ING a annoncé un nouveau programme de rachat d’actions de 2 milliards d’euros, un signal clair de sa solidité financière et de son engagement envers ses actionnaires. Au cours actuel, cela représente plus de 3,5% du capital en circulation. Depuis 2019, le groupe a déjà réduit le nombre de titres en circulation de 22%, soulignant une politique active de création de valeur. Ce nouveau programme est alimenté par les 5,33 milliards d’euros de revenus nets générés pour les actionnaires en 2024.
Le groupe met en avant sa position favorable pour capter la croissance en Europe, notamment sur le marché hypothécaire. Il s’appuie sur la dynamique des commissions et sa robustesse financière. Grâce à cette publication, ING a effacé les pertes enregistrées début avril.