Le spécialiste français des paiements, en cours de rachat par son concurrent Worldline, a réalisé sur les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires de 658 millions d'euros, en hausse de 3% en données publiées et de 4% à données comparables.

"Notre performance était au-dessus des attentes jusqu'à la mi-mars, date à laquelle le groupe a commencé à ressentir les premiers effets de la propagation du COVID-19 conduisant à la fermeture des magasins, l'arrêt des voyages et des mesures de confinements", explique le directeur général, Nicolas Huss, cité dans le communiqué de résultats.

"Sur la base de notre analyse actuelle de la situation, nous anticipons un second trimestre en déclin aux environs de 20%."

Ingenico prévoit désormais pour l'ensemble de l'année une baisse organique "à un chiffre dans la fourchette moyenne à haute" de son chiffre d'affaires alors qu'il visait initialement une croissance organique de 4% à 6%.

Et il table sur une marge d'Ebitda supérieure à 21% du chiffre d'affaires net (contre 20,9% en 2019), renonçant à son objectif d'un Ebitda annuel de plus de 650 millions d'euros.

Le groupe précise avoir pris des mesures visant à "protéger sa rentabilité et préserver sa trésorerie" qui devraient, conjuguées au plan d'action déjà lancé, avoir un impact cumulé de 135 millions d'euros en 2020.

(Marc Angrand)