Innate Pharma a accusé au premier semestre 2020 une perte nette de 10,3 millions d'euros, contre un bénéfice de 13,2 millions un an plus tôt. Les frais commerciaux et généraux de la biotech ont augmenté de 5,2 à 14,5 millions pour le premier semestre 2020. Cette augmentation résulte principalement de la mise en place de la filiale américaine et la commercialisation de Lumoxiti, son traitement contre la leucémie.
Les produits opérationnels se sont élevés à 36,7 millions pour le premier semestre 2020, contre 59,2 millions pour le premier semestre 2019.
Ils comprennent principalement les revenus des accords de collaboration et de licence, qui correspondent principalement à l'étalement comptable des paiements initiaux et de levée d'option reçus par Innate Pharma dans le contexte des accords signés avec AstraZeneca.
Au 30 juin 2020, la trésorerie d'Innate Pharma se montait à 184,6 millions d'euros, contre 255,9 millions six mois plus tôt.
Innate Pharma est une société de biotechnologies au stade clinique, spécialisée en immuno-oncologie et dédiée à l'amélioration du traitement des cancers grâce à des anticorps thérapeutiques innovants exploitant le système immunitaire. Le large portefeuille d'anticorps d'Innate Pharma inclut plusieurs candidats potentiellement « first-in-class » aux stades clinique et préclinique dans des cancers où le besoin médical est important. Innate Pharma est pionnière dans la compréhension de la biologie des cellules NK et a développé son expertise dans le microenvironnement tumoral et les antigènes tumoraux, ainsi que dans l'ingénierie des anticorps. Son approche innovante lui a permis de construire un portefeuille propriétaire diversifié et de nouer des alliances avec des sociétés leaders de la biopharmacie comme Bristol-Myers Squibb, Novo Nordisk A/S, Sanofi ainsi qu'un partenariat multi-produits avec la société AstraZeneca. Les revenus par source de revenus se répartissent comme suit :
- revenus issus d'accords de collaboration et de licence (84,2%) ;
- financements publics de dépenses de recherche (15,8%).
A fin 2023, la société dispose d'un portefeuille de 7 produits en développement clinique dont 1 en phase III (Monalizumab pour le traitement des cancers), 2 en phase II (Lacutamab pour le traitement des lymphomes T cutanés et IPH5201 pour le traitement des cancers) et 4 en phase I (IPH5301 pour le traitement des tumeurs solides, IPH6101 pour le traitement des leucémies myéloïdes aiguës récidivantes ou réfractaires, IPH6401 pour le traitement du myélome multiple et IPH6501 pour le traitement du lymphoma non hodgkinien).