INOVIO annonce des résultats de survie pour l'INO-5401 + INO-9012 en association avec Libtayo(R) (cemiplimab) chez des patients atteints de GBM récemment diagnostiqués
27/05/2022 | 14:06
INOVIO a annoncé les résultats de l'essai novateur de phase 1/2 de la société portant sur l'INO-5401 et l'INO-9012 en association avec l'inhibiteur PD-1 Libtayo(R) (cemiplimab) dans le traitement du glioblastome (GBM) nouvellement diagnostiqué, y compris des données encourageantes sur la survie globale médiane (OS) de cinquante-deux sujets. La durée médiane de la SG chez les sujets MGMT non méthylés (Cohorte A) était de 17,9 mois. Les données de SG médiane chez les patients méthylés pour la MGMT (Cohorte B) sont présentées pour la première fois, avec une médiane de 32,5 mois, ce qui se compare favorablement aux comparaisons historiques (23,2-25 mois). Dans l'ensemble, il est démontré que l'INO-5401 + INO-9012 est tolérable et immunogène lorsqu'il est administré avec le Libtayo et le RT/TMZ (radiation et temozolomide) à des patients atteints de GBM nouvellement diagnostiqués. Notamment, l'INO-5401 a suscité des cellules T spécifiques de l'antigène qui peuvent infiltrer les tumeurs GBM. Les données de cette étude ont été sélectionnées pour faire l'objet d'une présentation orale par le Dr David Reardon le 6 juin 2022, lors de la 2022 American Society of Clinical Oncology (ASCO) au McCormick Place Convention Center à Chicago, Illinois. Le profil d'événements indésirables était conforme aux événements connus en monothérapie (INO-5401, INO-9012, EP ou Libtayo) ; la plupart des événements étaient < =Grade 2 et aucun événement lié n'était de Grade >=4. Les durées médianes de la SG dans les cohortes A et B étaient respectivement de 17,9 mois (IC 95 % : 14,5-19,8) et 32,5 mois (IC 95 % : 18,4-non atteint). La cytométrie en flux a révélé la présence de cellules T CD4+CD69+PD1+ et CD8+CD69+PD1+ activées et spécifiques de l'antigène, ces dernières ayant un potentiel lytique défini par la présence de perforine et de granzyme A. Les deux sous-ensembles ont présenté un HR < 1,0 et p < 0,05 en tenant compte d'un changement de fréquence des cellules T de 0,1 %, ce qui se traduit par une réduction du risque de décès de 23 % et 28 % à 18 mois, respectivement.