L’impact de la crise du Covid-19 sur les comptes d’IAG a été colossal en 2020. Ainsi, la maison mère de British Airways et Iberia a accusé une perte nette de 6,9 milliards d’euros l’an dernier, contre un bénéfice net de 1,7 milliard d’euros en 2019. Cette perte inclut d'importants éléments exceptionnels, notamment des coûts de restructuration. De son côté, le chiffre d’affaires s’est effondré de 69,4 % à 7,8 milliards d’euros en 2020.

Pour traverser l'orage, le groupe de compagnies aériennes a dû réduire ses coûts et mettre en place un plan de licenciement de 10 000 personnes chez British Airways et 500 chez Aer Lingus. L'essentiel des départs a déjà eu lieu.

A fin décembre, IAG disposait de 10,3 milliards d'euros de liquidités, un niveau jugé solide par Luis Gallego, le directeur général du groupe.
S'agissant de l'ensemble de l'exercice 2021, IAG n'est pas en mesure de fournir des prévisions chiffrées en raison du manque de visibilité actuelle.

" Le groupe continue à réduire sa base de coûts et à augmenter la proportion des coûts variables pour mieux répondre aux besoins du marché ", a commenté Luis Gallego. " Nous transformons nos activités pour nous assurer d'émerger dans une position concurrentielle plus forte ", a conclu le dirigeant.