Londres (awp/afp) - IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a encore encaissé une perte massive au premier semestre à cause de l'effondrement du trafic aérien dû aux restrictions sanitaires liées à la pandémie, toutefois réduite de près de moitié sur un an.

Le groupe britannique a encore perdu 2,05 milliards d'euros (2,2 milliards de francs suisses) sur les six premiers mois de l'année, contre 3,81 milliards d'euros sur la même période un an plus tôt. Le chiffre d'affaires reste déprimé et en baisse de 60% sur un an à 2,2 milliards d'euros.

Des réductions de coûts et moins de dépréciations ont toutefois permis de réduire l'hémorragie financière, selon un communiqué vendredi.

Le groupe fait valoir que sa capacité de passagers au deuxième trimestre n'était que de 22% comparé à 2019, avant la pandémie, et "continue à pâtir du covid-19 dans la foulée des restrictions aux déplacements et des quarantaines obligatoires" pour les voyageurs revenant la plupart des destinations.

Pour le troisième trimestre, le groupe table pour l'instant sur une capacité de passagers de 45% comparé à 2019, qui reste "incertaine et liées à des examens constants" en raison des directives gouvernementales qui changent en permanence tandis que les cas de coronavirus rebondissent très fortement dans de nombreuses pays.

Dans ce contexte, le groupe s'abstient de faire des projections financières pour le reste de l'année.

IAG met toutefois en avant de "solides liquidités de 10,2 milliards d'euros à la fin du deuxième trimestre" auxquelles ont contribué un report de versements aux plans de retraites des anciens employés.

Le groupe, qui avait subi une énorme perte nette de 6,9 milliards d'euros en 2020, a en outre supprimé autour de 10.000 emplois chez British Airways, soit un quart des effectifs, et 500 chez Aer Lingus.

afp/al