Le laboratoire Ipsen a publié ce matin un chiffre d'affaires au premier trimestre 2021 de 658,5 millions d'euros, en hausse de 0,6% à données publiées et de 5,5% à taux de change constants (tcc). Au cours du trimestre, les ventes en Médecine de Spécialité ont représenté 93 % du chiffre d’affaires global, à 611,5 millions d'euros (+6,4% à tcc): en Oncologie et Neurosciences, les ventes ont progressé de 4,9 %1 et 19,8 %1 à 495,4 millions d'euros et 103,1 millions d'euros respectivement, alors qu'elles ont décliné de 19,4 % à 13,1 millions d'euros dans les Maladies Rares.

La seconde activité de la société pharmaceutique, la Santé Familiale (7% du chiffre d'affaire global), a vu ses ventes baisser de 5,4 % à tcc, à 47,0 millions d'euros, reflétant les effets persistants de la pandémie de la Covid-19 (repli de 4,9 % des ventes de Smecta en raison du ralentissement du marché de la diarrhée en Europe), partiellement compensée par la reprise en Chine.

Au cours du trimestre, les principaux pays d'Europe de l'Ouest ont représenté 33 % du chiffre d'affaires d'Ipsen, contre 34% il y a un an. Les ventes dans ces pays ont atteint 217,5 millions d'euros, soit une baisse de 2,5 % tcc. En Amérique du Nord, elles se sont élevées à 207 millions d'euros (+4,8 %), et à 113,5 millions d'euros (+44,5 %) dans le reste du monde.

Enfin, le laboratoire a réitéré ses objectifs financiers pour 2021, avec une croissance supérieure à 4% à tcc et une marge opérationnelle des activités supérieure à 30 %. Ipsen s'attend également à un effet de change défavorable de l'ordre de 2% sur l'exercice.