Les ventes de Xeljanz, son médicament contre l'arthrite, ont représenté 463 millions de dollars (394 millions d'euros) au deuxième trimestre, supérieures aux attentes des analystes qui prévoyaient en moyenne 432 millions de dollars selon le courtier SunTrust Robinson Humphrey.

Les ventes du traitement Lipitor contre le cholestérol ont atteint 521 millions de dollars, contre 466 millions anticipés par les analystes.

Le 10 juillet, Pfizer a annoncé qu'il reporterait les hausses de prix d'une quarantaine de ses médicaments de six mois au plus, après une conversation entre le directeur général Ian Read et le président américain Donald Trump.

Depuis, d'autres grands laboratoires, dont Merck & Co , Eli Lilly

Pfizer a abaissé mardi sa prévision de chiffre d'affaires pour 2018 dans une fourchette comprise entre 53 et 55 milliards de dollars (45-47 milliards d'euros), contre 53,5 à 55,5 milliards précédemment.

Johnson & Johnson a également réduit sa prévision de chiffre d'affaires 2018 en raison de la vigueur du dollar.

Le bénéfice net de Pfizer a augmenté de 26% à 3,87 milliards de dollars (3,30 milliards d'euros) au deuxième trimestre, soit 65 cents par action, contre 3,07 milliards de dollars (51 cents par action) un an plus tôt.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice s'établit à 81 cents par action, supérieur au consensus de 74 cents des analystes interrogés par Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires a progressé de 4,4% à 13,47 milliards de dollars, contre un consensus de 13,31 milliards de dollars.

Le groupe a relevé sa prévision de bénéfice ajusté par action pour 2018, qu'il anticipe entre 2,95 et 3,05 dollars, contre 2,90 à 3,00 dollars précédemment.

Pfizer a indiqué que ces nouvelles prévisions prenaient en compte les rachats d'actions d'un montant de 6,1 milliards de dollars qu'il avait déjà réalisés en 2018.

Le 11 juillet, Pfizer a annoncé se réorganiser en trois divisions, dont une dédiée à la santé grand public, activité qu'il cherche à vendre depuis l'année dernière.

Le titre a ouvert sur une note stable à Wall Street mardi.

(Tamaras Mathias à Bangalore; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)