Communiqué de presse

Hors séance boursière - Information réglementée*

Bruxelles, 15 novembre 2018 (07.00 heures CET)

KBC Groupe: Un bénéfice de 701 millions d'euros pour le troisième trimestre

Aperçu Groupe KBC (consolidé, IFRS)

3TR2018 (IFRS 9)

2TR2018 (IFRS 9)

3TR2017 (IAS 39)

9M2018 (IFRS9)

9M2017 (IAS39)

Résultat net (en millions EUR)

Bénéfice de base par action (EUR)

701 1.63

692 1.61

691 1.62

1 948 4.54

2 176 5.11

Ventilation du résultat net, par division (en millions EUR)

Belgique

République tchèque

Marchés internationaux

Centre de groupe

409 168 141 -17

437 145 163 -53

455 170 78 -12

1 089

484

440 -64

1 240

534

370

32

Capitaux propres des actionnaires de la société mère par action (en EUR, fin de période)

40.6

39.9

40.6

40.6

Nous dégageons au troisième trimestre 2018 un bénéfice net de 701 millions d'euros. Un excellent résultat, attribuable entre autres aux niveaux plus élevés des revenus nets d'intérêts, des revenus à la juste valeur et liés au trading et des autres revenus nets, à un excellent ratio combiné dans l'assurance non-vie et, une fois encore, à une libération nette de réductions de valeur sur crédits, principalement au niveau de notre portefeuille de crédits hypothécaires irlandais. Ces résultats, ajoutés aux 556 millions d'euros réalisés au premier trimestre et aux 692 millions d'euros enregistrés au deuxième trimestre, portent notre résultat pour les neuf premiers mois de l'année 2018 à un total solide de 1 948 millions d'euros. L'octroi de crédits s'inscrit en hausse de 5% en rythme annuel et le volume des dépôts - sans les titres de créance - se gonfle de 6%. Notre solvabilité se maintient également à un niveau robuste. À fin septembre 2018, notre ratio common equity était de 16%, en hausse par rapport aux 15,8% enregistrés au trimestre précédent, et bien au-delà du niveau minimum réglementaire requis à cet égard. Comme nous l'avons annoncé auparavant, dans le cadre de notre politique de dividende, nous verserons un dividende intérimaire d'un euro par action le 16 novembre 2018, à titre d'acompte sur le dividende total pour 2018.

Au début du troisième trimestre, nous avons clôturé le programme de rachat de 2,7 millions d'actions propres et nous les avons ensuite annulées, réduisant ainsi l'encours total des actions à 415 897 567. Comme nous l'avons annoncé précédemment, KBC Bank Ireland a conclu un accord avec Goldman Sachs en vue de vendre une partie de son portefeuille de crédits legacy, ce qui aura pour effet de réduire sensiblement le ratio de crédits impaired de cette entité mais aussi de diminuer celui du groupe. L'accord devrait être finalisé au quatrième trimestre de cette année.

Sur le front numérique, nous mettons l'accent sur la conception de solutions innovantes axées sur le client et visant à leur faciliter la vie. Pour ne citer que quelques exemples, nous avons non seulement intégré des options multi-bancaires à notre application KBC Mobile en Belgique, mais, récemment, également de nouvelles fonctionnalités non bancaires spécifiques, notamment la possibilité de payer son temps de stationnement ou d'acheter en ligne des titres de transport public. En Irlande, nous avons ajouté une nouvelle fonctionnalité à l'application mobile, qui permet aux clients de signaler aisément le vol ou la perte d'une carte et de recevoir instantanément une carte de remplacement numérique. En République tchèque, ČSOB a été élue «Meilleure banque en ligne» («Best Internet Bank») du pays par Capital Finance

International, une nouvelle preuve s'il en fallait du succès de nos initiatives numériques axées sur le client.

Dans l'ensemble, les conditions économiques en Europe demeurent attractives, bien que le pic de croissance soit à notre avis derrière nous.

Les risques d'une poursuite de la démondialisation économique, d'une escalade des conflits commerciaux en cours, du Brexit et des turbulences politiques en Italie sont les principaux facteurs qui pèsent sur la croissance européenne.

Enfin, je suis extrêmement fier d'annoncer que nous nous classons dans le haut du tableau des Extel Awards à l'international et que l'Association belge des analystes financiers nous a récemment aussi accordé le prix de «Meilleure communication financière» («Best Financial Communication»). Ces récompenses sont particulièrement valorisantes dès lors qu'une communication ouverte et transparente avec nos parties prenantes figure en haut de notre liste de priorités. Pour conclure, je tiens par la présente à remercier chaleureusement toutes les parties prenantes pour la confiance qu'elles nous accordent et à les assurer que nous sommes plus que jamais décidés à devenir la référence en matière de bancassurance sur nos marchés clés.

Johan Thijs

Chief Executive Officer

Remarque importante. Nous avons commencé en 2018 à appliquer la norme IFRS 9, ce qui - en termes simplifiés - implique des changements significatifs au niveau de la classification des actifs et passifs financiers et de la méthodologie de réduction de valeur. Par conséquent, une partie des chiffres du compte de résultats et du bilan ne sont pas entièrement comparables aux chiffres de référence de 2017 (toujours basés sur la norme IAS 39, KBC exploitant l'allègement transitoire à des fins de comparaison). Dans un souci de transparence, nous avons en outre déplacé, à compter de 2018 et conformément à IFRS 9, les intérêts courus sur dérivés de change dans le portefeuille bancaire des «revenus à la juste valeur et liés au trading» aux «revenus nets d'intérêts». Nous avons également déplacé les revenus issus du réseau (revenus découlant des marges générées sur les transactions de change effectuées par le réseau pour les clients) des «revenus à la juste valeur et liés au trading» aux «revenus nets de commissions». Vous trouverez un bref aperçu de ces changements en annexe. En outre, dans le cadre de la norme IFRS 9, nous avons modifié à compter de 2018 la définition de notre portefeuille de crédits, qui se base désormais sur la valeur comptable brute (incluant les intérêts réservés et courus) et non plus sur l'encours, et en avons quelque peu revu la portée. Aux fins d'une meilleure comparaison, nous avons ajouté un certain nombre de comparaisons avec des chiffres de 2017 sur une base pro-forma (recalculés, non audités) dans l'analyse ci-dessous. Vous pouvez identifier ces comparaisons grâce à la mention «sur une base comparable».

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

1

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Principales données financières du troisième trimestre 2018

Une excellente performance livrée par les franchises de bancassurance commerciales dans nos activités et marchés principaux.

Les volumes de crédit ont progressé de 1% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel, toutes les divisions signant une hausse. Les dépôts (hors titres de créance) sont restés stables en glissement trimestriel et ont monté de 6% en rythme annuel, toutes les divisions signant ici aussi une hausse.

Les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 2%, tant en glissement trimestriel qu'en rythme annuel (sur une base comparable). Ils ont été portés par plusieurs facteurs, y compris la croissance du volume de crédits, la hausse des taux d'intérêt en République tchèque et la baisse des coûts de financement, mais ont continué d'être pénalisés par la pression exercée sur les marges de crédit et la faiblesse des rendements de réinvestissement dans nos marchés clés de la zone euro.

Les revenus techniques de nos activités d'assurance non-vie se sont repliés de 5% par rapport au même trimestre un an plus tôt, dès lors que la hausse des primes acquises a été largement contrebalancée par les charges techniques accrues (soutenues par une libération à caractère unique positive durant le trimestre de référence) et par des résultats moins favorables au niveau de la réassurance cédée. Le ratio combiné en découlant pour les neuf premiers mois de l'année s'établit à pas moins de 88%, un niveau correspondant à celui enregistré pour l'exercice complet 2017. Les ventes de nos produits d'assurance vie ont reculé de 10% par rapport au niveau enregistré au trimestre précédent et de 5% par rapport au troisième trimestre 2017.

Les piliers de notre stratégie

Notre stratégie repose sur quatre grands principes :

  • Nous plaçons le client au centre de nos préoccupations.

  • Nous cherchons à proposer à nos clients une expérience unique dans le domaine de la bancassurance.

  • Nous développons notre groupe dans une optique de long terme et avons pour objectif de générer une croissance durable et rentable.

  • Nous assumons nos responsabilités à l'égard de la société et des économies locales

Sur une base comparable, nos revenus nets de commissions se contractent de 3% par rapport au trimestre précédent et de 2% par rapport au même trimestre un an plus tôt. Ce recul s'explique essentiellement par la baisse des commissions sur la gestion d'actifs, due - parmi d'autres causes - au peu d'engouement des clients pour les investissements.

Tous les autres éléments de revenus combinés ont grimpé de 24% en glissement trimestriel en raison de la hausse des revenus à la juste valeur et liés au trading ainsi que des autres revenus nets (le trimestre précédent avait été plombé par l'impact négatif d'un élément à caractère unique), et ce en dépit de la diminution des revenus de dividendes sous l'effet de facteurs saisonniers, entre autres. Sur une base comparable, tous les autres éléments de revenus combinés ont augmenté de 32% en glissement annuel, principalement car le trimestre de référence avait été affecté par une provision de 54 millions d'euros constituée en vue de l'examen, à l'échelle du secteur, des produits hypothécaires de type «tracker rate» octroyés en Irlande avant 2009.

Les coûts hors taxes bancaires augmentent de 1% en rythme trimestriel et de 7% en glissement annuel, notamment sous l'effet des frais de personnel et d'ICT, ainsi que de certains éléments à caractère unique. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur les douze mois et que l'on exclut certains éléments hors exploitation, le ratio charges/produits s'établit à 57% pour les neuf premiers mois de l'année 2018, contre 55% enregistrés pour l'ensemble de l'année 2017.

Le résultat trimestriel a bénéficié d'une libération de réductions de valeur sur crédits de 8 millions d'euros, principalement en Irlande. Le coût annualisé du crédit est par conséquent ressorti à un très favorable -0,07% (un chiffre négatif indique un impact positif sur les résultats), contre -0,06% pour l'exercice complet 2017. Abstraction faite de l'Irlande, le ratio de coût du crédit s'établirait à 0,01%, contre 0,09% pour l'exercice complet 2017.

Notre position de trésorerie est restée robuste, tout comme notre base de capital, avec un ratio common equity de 16,0% (à pleine charge, selon le compromis danois). Notre ratio de levier financier s'inscrivait à 6.1% à fin septembre 2018.

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

2

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Aperçu des résultats et du bilan

Compte de résultat consolidé selon IFRS, Groupe KBC (en millions EUR)

3TR2018 (IFRS 9)

2TR2018 (IFRS 9)

1TR2018 (IFRS 9)

4TR2017 (IAS 39)

3TR2017 (IAS 39)

9M2018 (IFRS 9)

9M2017 (IAS 39)

Revenus nets d'intérêts

Assurance non-vie (avant réassurance)

Primes acquises

Charges techniques

Assurance vie (avant réassurance)

Primes acquises

Charges techniques

Résultat de la réassurance cédée Revenus de dividendes

Résultat net des instruments financiers à la juste valeur par le biais du compte de résultat1

Résultat net réalisé sur des actifs disponibles à la vente Résultat net réalisé sur titres de créance évalués à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global Revenus nets de commissions

Autres revenus nets

1 136

1 117

1 125

1 029

1 039

202

162

152 188

392 -190 1 315 -314

378 -216 -7 336 -343

384 378

-232 -190

-3 -3

410 282

-414 -284

-14

-9

-10 16

34

21

8 11

54

96

235 182

-

-

51 51

8

1

-

-

438

450

430 408

23

71

-14 4

3 378

3 091

197

562

554

403 -205

1 173 -611

1 107 -553

-9

-15

-55

293 -302

944 -959

861 -916

-6

-29

2

12

67

55

79

229

622

-

-

148

0

9

-

424

1 312

1 277

56

150

128

Total des revenus

1 888

1 863

1 912

1 878

1 896

5 663

5 822

Charges d'exploitation

Réductions de valeur

Dont: sur prêts et créances2

Dont: sur actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global2

Quote-part dans le résultat des entreprises associées et joint-ventures

-981

-966

-1 291

-1 021 -914

1 - 21

56

-2 -31

-

30 -15

63

-

-

3

6

-5

8

-3 239

-3 053

2

60

32

- 8

2

- 92

12

57 -

16

Résultat avant impôts

911

901

683

850

959

2 496

2 818

Impôts

-211

-210

-127

-451

-268

-548

-641

Résultat après impôts

701

692

556

398

691

1 949

2 176

attribuable à des participations minoritaires attribuable aux actionnaires de la société mère

0

0 692

0 556

0 0

399 691

0

0

701

1 948

2 176

Bénéfice de base par action (EUR)

Bénéfice dilué par action (EUR)

1.63

1.61 1.61

1.30 1.30

0.92 1.62

0.92 1.62

4.54

5.11

1.63

4.54

5.11

Chiffres clés du bilan consolidé Groupe KBC (en millions EUR)

30/09/2018

(IFRS 9)

30/06/2018

(IFRS 9)

31/03/2018

(IFRS 9)

31/12/2017

(IAS 39)

30/09/2017

(IAS 39)

Total des actifs

Prêts et avances à la clientèle, hors prises en pension Titres (actions et titres de créance)

Dépôts de la clientèle et titres de créance, hors mises en pension

Provisions techniques avant réassurance

Dettes de contrats d'investissement, assurance

Capitaux propres de la société mère

304 740

301 934

304 022

292 342

296 885

145 346

142 512

140 999

139 538

63 936

66 050

67 743

69 273

192 951

188 034

193 708

188 962

18 595

18 754

18 641

18 696

13 428

13 338

13 552

13 294

16 616

17 119

17 403

17 003

146 011

63 030

194 056

18 533

13 444

16 878

Ratios sélectionnés Groupe KBC (consolidé)

9M2018

Exercice complet 2017

Rendement sur capitaux propres

Ratio charges/produits, activités bancaires

(après exclusion de divers éléments hors exploitation et répartition homogène des taxes bancaires)

Ratio combiné, assurance non-vie

16%5

17%

59%

(57%)

88%

54%

(55%)

88%

Ratio common equity selon Bâle III (compromis danois, à pleine charge)

Ratio common equity selon la méthode FICOD (à pleine charge) Ratio de levier financier («leverage ratio», Bâle III, à pleine charge)

16.0%

16.3%

15.1%

15.1%

6.1%

6.1%

Ratio de coût du crédit3 Ratio de crédits impaired4 pour les crédits en souffrance depuis plus de 90 jours

-0.07%

-0.06%

5.5%

6.0%

3.2%

3.4%

Ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR)

Ratio de couverture des liquidités (LCR)

134%

134%

138%

139%

  • 1 Ou «revenus à la juste valeur et liés au trading».

  • 2 Ou «réductions de valeur sur crédits».

  • 3 Un chiffre négatif indique une libération nette de réductions de valeur sur crédits (impact positif sur les résultats).

  • 4 Abstraction faite de la part du portefeuille irlandais, pour lequel un accord de vente à été signé, le ratio des crédits impaired atteindrait 4.5% pour les 9 premiers mois de 2018.

  • 5 17%, si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année.

Pour les données complètes du compte de résultat et du bilan consolidés selon les normes IFRS, nous vous renvoyons au chapitre «Consolidated financial statements» du rapport trimestriel, qui reprend également un résumé du résultat global, des variations des capitaux propres des actionnaires, ainsi que plusieurs annexes relatives aux comptes. En ce qui concerne (les modifications apportées à) la définition des ratios, veuillez vous reporter à la section «Details of ratios and terms» du rapport trimestriel.

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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Analyse du trimestre (3TR2018)

1 888 millions d'eurosLes revenus totaux ont légèrement augmenté (+1%) en glissement trimestriel. Dans l'ensemble les revenus nets d'intérêts et les revenus à la juste valeur et liés au trading ont progressé, tandis que les revenus techniques issus de l'assurance, les revenus nets de commissions et les revenus de dividendes ont diminué. Les autres revenus nets ont progressé, le trimestre précédent ayant été impacté par un événement à caractère unique négatif.

Les revenus nets d'intérêts se sont inscrits à 1 136 millions d'euros au cours du trimestre sous revue. Sur une base comparable, ce poste progresse de 2%, tant en glissement trimestriel qu'en rythme annuel. De manière générale, la pression exercée sur les marges sur crédits commerciaux dans la plupart de nos pays stratégiques, l'impact négatif de la faiblesse des revenus de réinvestissement (dans nos principaux pays de la zone euro) et l'atténuation de l'impact positif des swaps de change ALM sur une base nette ont plus que contrebalancé la croissance des volumes de crédits, la baisse des coûts de financement (particulièrement en glissement annuel) et la hausse des taux d'intérêt en République tchèque. Comme déjà mentionné, la croissance des volumes de crédits a continué de soutenir les revenus d'intérêts: le volume total des crédits à la clientèle a augmenté de 1% en glissement trimestriel et de 5% en rythme annuel, avec une croissance dans l'ensemble des divisions. Les dépôts de la clientèle (certificats de dette inclus) sont restés relativement stables en glissement trimestriel et ont augmenté de 3% en rythme annuel. Abstraction faite des certificats de dette (à la baisse en glissement annuel en raison de plusieurs facteurs, notamment le fléchissement des certificats de dépôt et le rachat des titres de type «contingent capital» en janvier), les dépôts ont enregistré une hausse de 6% en rythme annuel, cette augmentation s'appliquant de nouveau à toutes les divisions. La marge nette d'intérêts a atteint 1,98% pour le trimestre sous revue, en baisse de 2 points de base par rapport au trimestre précédent et en hausse de 2 points de base par rapport au même trimestre un an plus tôt.

Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance non-vie (primes acquises moins charges techniques, plus résultat de la réassurance cédée) ont contribué à hauteur de 191 millions d'euros au total des revenus, un niveau globalement en ligne avec le trimestre précédent, dès lors que la hausse des charges techniques a été contrebalancée par la progression des primes encaissées dans l'ensemble des principaux pays et par l'amélioration du résultat de la réassurance cédée. Par rapport au troisième trimestre 2017, les revenus techniques issus de l'activité non-vie ont chuté de 5%, la hausse des primes acquises étant neutralisée par le repli des résultats de la réassurance cédée et la hausse des charges techniques (le troisième trimestre 2017 avait profité d'une libération de provisions unique de 26 millions d'euros en Belgique). Dans l'ensemble, le ratio combiné pour les neuf premiers mois de 2018 s'établit à pas moins de 88%, un niveau qui correspond à celui enregistré pour l'exercice complet 2017.

Les revenus techniques issus de nos activités d'assurance vie ont contribué à hauteur de -10 millions d'euros aux revenus techniques, contre 0 million d'euros au trimestre précédent et -1 million d'euros au même trimestre un an plus tôt (qui avait également profité d'une libération de provisions de 23 millions d'euros en Belgique). Les ventes de produits d'assurance vie (383 millions d'euros) ont pâti du faible appétit des clients pour les investissements (incertitudes sur le marché) et de la période de vacances, et se sont donc repliées de 10% par rapport au niveau enregistré au cours du trimestre précédent, la plus grande partie de ce repli concernant les produits à taux d'intérêt garanti. Par rapport au même trimestre l'année précédente, les ventes de produits d'assurance vie ont chuté de 5% (diminution des ventes de produits de la branche 23). La part des produits à taux d'intérêt garanti dans notre total des ventes de produits d'assurance vie est globalement ressortie à 60% au troisième trimestre 2018, les produits de la branche 23 représentant les 40% restants.

À 424 millions d'euros, les revenus nets de commissions ont baissé de 3% par rapport au trimestre précédent et de 2% par rapport au même trimestre un an plus tôt, sur une base comparable. La chute en glissement trimestriel est due principalement à la baisse des commissions liées à la gestion d'actifs (appétit généralement modéré pour les investissements et période de vacances) et des revenus de commissions issus des services bancaires, ainsi qu'à la hausse des commissions versées au titre des ventes de produits d'assurance non-vie. La chute de 2% en glissement annuel est due à la diminution des commissions liées à la gestion d'actifs qui a largement contrebalancé la hausse des frais bancaires (services de paiement, transactions sur titres, etc.) À la fin septembre 2018, les actifs sous gestion totaux s'élevaient à 214 milliards d'euros, un volume plus ou moins stable tant en glissement trimestriel qu'en rythme annuel. Dans ces deux cas, l'impact positif limité de la performance accrue des prix a été neutralisé par les sorties de capitaux nettes, restreintes elles aussi.

Les autres éléments de revenu ont totalisé 147 millions d'euros, contre 119 millions d'euros au trimestre précédent et 111 millions d'euros au même trimestre un an plus tôt (sur une base comparable). Les chiffres pour le troisième trimestre 2018 intègrent 12 millions d'euros de revenus de dividendes (en baisse par rapport au trimestre précédent, dès lors que le deuxième trimestre de l'année inclut traditionnellement la majorité des dividendes reçus). Ils se composent en outre de 56 millions d'euros d'autres revenus nets. Il s'agit là d'une forte hausse par rapport aux deux trimestres de référence, dans la mesure où le deuxième trimestre 2018 et le troisième trimestre 2017 avaient pâti, respectivement, d'un élément à caractère unique négatif de 38 millions d'euros lié au règlement d'un dossier juridique « legacy » et de la constitution d'une provision de 54 millions d'euros liée à un examen, à l'échelle du secteur, des produits hypothécaires de type «tracker rate» octroyés en Irlande avant 2009. Le reste des autres éléments de revenu inclut également un résultat net de 79 millions d'euros pour les instruments financiers à la juste valeur (revenus à la juste valeur et liés au trading). Ce chiffre a augmenté de 44% par rapport au trimestre précédent, en raison

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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principalement de l'appréciation des produits dérivés utilisés à des fins d'Asset-Liability Management et de l'impact positif de différents ajustements de valorisation, qui ont largement compensé le repli des revenus générés par la salle des marchés et la baisse des plus-values réalisées sur la vente d'actions au sein du portefeuille d'assurance. Par rapport au troisième trimestre 2017, les revenus à la juste valeur et liés au trading ont chuté de 16% sur une base comparable, en grande partie sous l'effet de la contraction des revenus générés par la salle des marchés en République tchèque et de la baisse des plus-values réalisées sur la vente d'actions au sein du portefeuille d'assurance, qui ont largement contrebalancé l'impact positif de différents ajustements de valorisation.

981 millions d'euros

Abstraction faite des taxes bancaires, les charges d'exploitation ont augmenté de 1% au troisième trimestre par rapport au deuxième. Si l'on répartit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année et que l'on exclut certains éléments hors exploitation, le ratio charges/produits s'établit à 57% year-to-date.

Les charges d'exploitation se sont inscrites à 981 millions d'euros au troisième trimestre 2018. Abstraction faite des taxes bancaires, cela représente une progression de 1% en glissement trimestriel, qui s'explique principalement par la légère hausse des frais de personnel dans plusieurs pays en dehors de la Belgique (inflation salariale, etc.), par l'augmentation des coûts de marketing et des frais ICT ainsi que par divers éléments à caractère unique, en partie compensés par la baisse des dépenses liées aux biens d'équipements. Les coûts ont grimpé de 7% en rythme annuel, sous l'effet notamment de la hausse des taxes bancaires, des frais de personnel, des frais ICT, des coûts de marketing et des frais professionnels, ainsi que de divers éléments à caractère unique.

Le ratio charges/produits de nos activités bancaires s'établit ainsi à 59% pour les neuf premiers mois de l'année. Si l'on ré partit les taxes bancaires de façon homogène sur l'ensemble de l'année (elles sont pour l'essentiel comptabilisées au premier trimestre)

et que l'on exclut certains éléments hors exploitation, le ratio charges/produits s'établit à 57%, contre 55% pour l'exercice 2017 complet.

Réductions de valeur

Nous avons enregistré 8 millions d'euros de libération nette de réductions de valeur sur crédits au cours du troisième trimestre 2018. À titre de comparaison, nous avions libéré 21 millions d'euros de réductions de valeur nettes au trimestre précédent et constitué 15 millions d'euros de réductions de valeur nettes au troisième trimestre 2017. À l'image de plusieurs trimestres consécutifs, la libération nette au titre du troisième trimestre 2018 est largement attribuable à l'Irlande (15 millions d'euros), en raison essentiellement de l'effet positif de la hausse des prix de l'immobilier sur le portefeuille de prêts hypothécaires et de l'amélioration générale de la performance du portefeuille. En République tchèque, les frais liés aux réductions de valeur sur crédits se sont montés à 12 millions d'euros en raison d'un important crédit d'entreprise. S'agissant des autres pays stratégiques, nous avons enregistré une modeste libération de réductions de valeur sur crédits (Slovaquie, Hongrie, Bulgarie et Centre de groupe) ou un très faible niveau de frais liés aux réductions de valeur sur crédits (Belgique). Par conséquent, le ratio de coût du crédit pour l'ensemble du groupe s'établit à un niveau très favorable de -0,07% pour les neuf premiers mois de l'année (un chiffre négatif indique une libération nette, et donc un impact positif sur les résultats), contre -0,06% pour l'exercice 2017 complet. Abstraction faite de l'Irlande, le ratio de coût du crédit s'établirait à 0,01% pour les neuf premiers mois de l'année (0,09% pour l'exercice 2017 complet).

Le ratio de crédits impaired a continué de s'améliorer dans toutes les divisions. À fin septembre 2018, notre portefeuille de crédits total comportait quelque 5,5% de crédits impaired, contre 6,0% à fin 2017. Les crédits impaired en souffrance depuis plus de 90 jours se sont montés à 3,2% du portefeuille de crédits (3,4% à fin 2017).

Le trimestre sous revue comporte par ailleurs 6 millions d'euros de réductions de valeur sur actifs autres que des crédits. Il s'agit d'une baisse par rapport aux 20 millions d'euros enregistrés au trimestre précédent (liés principalement à l'impact de la révision des valeurs résiduelles de voitures sous contrat de leasing à court terme en République tchèque et d'un dossier immobilier « legacy » en Bulgarie) et aux 17 millions d'euros enregistrés au troisième trimestre 2017 (liés entre autres aux actions disponibles à la vente, aux biens d'équipements et aux ICT).

* Ce communiqué contient des informations soumises à la réglementation sur la transparence des entreprises cotées en Bourse.

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La Sté KBC Group NV a publié ce contenu, le 15 novembre 2018, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
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