Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris devrait ouvrir en légère baisse lundi, prudente face à l'escalade militaire au Moyen-Orient qui se poursuit entre l'Iran et Israël.
Les contrats à terme portant sur le CAC 40 cédaient 0,10%, une quarantaine de minutes avant le début de la séance. Vendredi, l'indice vedette Parisien avait cédé 1,04%, à 7.684,68 points.
L'escalade militaire entre l'Iran et Israël se poursuit. Téhéran a tiré lundi de nouveaux missiles sur plusieurs grandes villes israéliennes, faisant au moins trois morts selon les secours, en réponse à des frappes qui ont atteint son territoire pour la quatrième nuit consécutive.
Israël a de son côté dit viser en Iran des "dizaines" de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l'ouest du pays. Ont aussi été bombardées la capitale et la ville sainte de Machhad à l'extrémité nord-est de l'Iran.
Les marchés financiers se gardent toutefois de réaction d'ampleur, en attendant d'y voir plus clair sur les conséquences économiques de ce conflit.
"Lorsque les tensions au Moyen-Orient s'intensifient, l'impact sur l'économie mondiale et les marchés passe par le prix de l'énergie", a relevé Thomas Mathews, analyste de Capital Economics.
Or, les prix du pétrole restaient stable lundi en début de matinée (heure de Paris), après une flambée mercredi.
L'évolution des Bourses dépendra de "l'existence de perturbations physiques réelles de l'approvisionnement mondial en pétrole, y compris en provenance d'Iran", selon Michael Wan, analyste de la banque MUFG.
Les investisseurs guettent également "le risque de perturbations dans le détroit d'Ormuz - un point de passage critique pour un tiers des flux pétroliers mondiaux", a souligné Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Reste que "l'incertitude et les risques attachés à l'éclatement de ce conflit forment un ensemble bien peu favorable aux marchés financiers", ont observé les analystes de Richesflores.
Parmi les valeurs à suivre:
Renault et Kering: après cinq ans à la tête de la marque au losange, l'Italien francophone Luca de Meo va quitter la direction générale de Renault et rejoindre, selon la presse, le géant du luxe Kering. "Après cinq années à la tête de Renault Group, Luca de Meo a fait part de sa décision de quitter ses fonctions", a annoncé le constructeur automobile dans un communiqué, en précisant que son départ sera "effectif le 15 juillet".
Selon Le Figaro, le dirigeant de 58 ans va prendre la direction générale du groupe de luxe Kering, dont l'actionnaire majoritaire et actuel PDG François-Henri Pinault a décidé de remanier la direction pour ne conserver que la présidence.
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