OUAGADOUGOU, 14 novembre (Reuters) - Une attaque perpétrée par des insurgés a provoqué dimanche la mort de 19 militaires burkinabés et d'un civil dans la région des trois frontières, où le Burkina Faso combat des militants islamistes, a déclaré le ministre de la Sécurité.

Maxime Kone, qui s'exprimait à la radio nationale, a précisé que ce bilan était provisoire.

L'attaque contre un avant-poste de la police militaire proche d'une mine d'or à Inata, dans le nord du Burkina Faso, survient deux jours après une autre attaque au cours de laquelle sept policiers ont été tués dans cette région proche du Niger et du Mali.

Des groupes militants islamistes liés à al Qaïda et à l'État islamique sont actifs dans cette zone dite des trois frontières où plusieurs pays dont la France, le Tchad, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont déployé des centaines de soldats.

Deux sources de sécurité burkinabées et une source diplomatique ont déclaré dimanche à Reuters qu'au moins 30 policiers militaires avaient été tués dans l'attaque et que le bilan pourrait s'alourdir. (Reportage Thiam Ndiaga, Anne Mimault et David Lewis ; version française Elizabeth Pineau)