Philips, qui a vu chuter ses résultats trimestriels, a déclaré lundi tabler sur un retour à la croissance au deuxième semestre grâce à l'augmentation des commandes pour ses scanners et autres appareils médicaux, nécessaires pour les patients atteints de Covid-19.

Le groupe néerlandais, qui fabrique aussi bien des brosses à dents électriques que les équipements de santé les plus sophistiqués, a annoncé une baisse de 6%, à 4,4 milliards d'euros, de ses ventes d'avril à juin à périmètre comparable, la pandémie ayant diminué la demande pour ses produits de consommation courante et retardé l'installation de ses équipements dans des hôpitaux.

Le groupe a toutefois enregistré au deuxième trimestre un bond de 27% de ses commandes grâce aux hôpitaux qui ont acheté des scanners, respirateurs artificiels et appareils médicaux de surveillance.

"Pour l'ensemble de l'année 2020, nous continuons de viser une hausse modeste du chiffre d'affaires à périmètre comparable et une amélioration de la marge ajustée d'Ebita (résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissement)", a dit le directeur général Frans van Houten lors d'une téléconférence avec des journalistes.

Au deuxième trimestre, Philips a enregistré une baisse de 24% de son Ebita, à 418 millions d'euros, un résultat néanmoins supérieur aux prévisions des analystes, qui tablaient en moyenne sur un bénéfice de 344 millions d'euros.

A la mi-journée, l'action gagnait 5,6% à la Bourse d'Amsterdam.

(Bart Meijer, version française Anait Miridzhanian, édité par Jean-Stéphane Brosse)