Philips et la Global Social Enterprise Initiative (GSEI) de la McDonough School of Business de l’Université Georgetown publient aujourd’hui la dernière de trois parties d’une vaste étude sur le vieillissement. Selon les résultats obtenus par cette étude, les soignants non professionnels représentent un obstacle involontaire à l’adoption des nouvelles technologies par les aînés à leur charge; et ce, malgré le fait que les soignants considèrent que les technologies peuvent enrichir positivement le bénéficiaire des soins.

Cette étude menée par Philips et GSEI, qui a recensé des aidants naturels au Canada et aux États-Unis susceptibles d’utiliser la technologie comme outil de soins, a également fait ressortir plusieurs contradictions au niveau des attitudes et des comportements des aidants naturels et des bénéficiaires des soins. Ces contradictions fournissent des données significatives à propos de la faible adoption des technologies favorisant un vieillissement sain.

Ainsi, selon cette étude :

  • 44 % des aidants naturels craignent que les personnes âgées dont ils prennent soin souffrent de dépression ou de solitude; de plus, les aidants naturels reconnaissent l’importance d’offrir des activités enrichissantes aux aînés, incluant des interactions sociales, du divertissement et de l’apprentissage;
  • 62 % des répondants considèrent qu’offrir des activités d’enrichissement aux aînés est l’élément le plus important, ou l’une de leurs plus grandes priorités.

Parallèlement, lors de rencontres individuelles avec les aînés participant à l’étude, ceux-ci ont indiqué que des interactions sociales enrichissantes sont l’élément le plus important du vieillissement. Cependant, 67 % des aidants naturels ont indiqué que la personne âgée à leur charge n’avait pas entrepris de nouvelle activité d’enrichissement dans les deux dernières années; les activités enrichissantes des aînés se limitent souvent à regarder la télévision et parler au téléphone.

L’importance des interactions sociales

Pourtant, le frein à l’adoption des nouvelles technologies par les aînés n’est pas causé par le manque de volonté ou d’aptitude de la part des aidants naturels. Par exemple, les résultats de l’étude indiquent que :

  • 63 % des aidants naturels considèrent que le bénéficiaire est disposé à utiliser les nouvelles technologies;
  • 74 % des aidants naturels considèrent qu’il est amusant ou très amusant d’enseigner l’utilisation des nouvelles technologies aux bénéficiaires;
  • 72 % se sentent aptes à enseigner les nouvelles technologies.

La perception contre la réalité

Si les aidants naturels ont la volonté d’enseigner aux bénéficiaires comment utiliser les nouvelles technologies, pourquoi cela ne se concrétise-t-il pas? L’étude a révélé que les contraintes de temps sont un facteur d’empêchement majeur. En effet, alors 63% des répondants considèrent qu’ils ont à leur disposition le temps nécessaire pour enseigner aux bénéficiaires comment utiliser les nouvelles technologies, les aidants ont indiqué consacrer 88 heures par mois en moyenne à des activités de soins à l’intention des bénéficiaires. Ces activités s’ajoutent aux responsabilités quotidiennes des répondants : par exemple, 72% des répondants travaillent à temps plein, et 76% ont des enfants à la maison.

De plus, lorsque l’on a demandé aux aidants naturels ce qu’ils feraient si des outils technologiques leur permettaient de couper de moitié le temps consacré aux soins de la personne à leur charge, les aidants ont indiqué qu’ils prioriseraient les courses personnelles, le temps avec leur propre famille ou les activités de divertissement au lieu de passer plus de temps avec la personne âgée à leur charge. En effet, seul 17% du temps gagné serait utilisé pour passer plus de temps avec le bénéficiaire des soins.

« Répondre aux besoins de base de la personne bénéficiaire est une responsabilité si accablante pour les aidants naturels, qu’ils considèrent la technologie uniquement comme un outil de sécurité ou d’économie de temps, » explique Bill Novelli, fondateur du GSEI et professeur à l’école McDonough de l’Université Georgetown. « Nous devons créer un lien entre la capacité des aidants naturels à incorporer la technologie aux soins prodigués, et leur responsabilité d’assurer les besoins de base des personnes à leur charge. »

Parallèlement aux contraintes de temps subies par l’aidant naturel, la perception de ce que constitue un vieillissement sain est axée sur la santé de la personne à leur charge. Par conséquent, les aidants naturels ont un point de vue trop spécifique à propos de la technologie favorisant un vieillissement sain; les produits technologiques qui leur sont offerts sont principalement liés à la surveillance, à la santé et la sécurité, c’est-à-dire des outils offrant aux aidants la paix d’esprit et le confort. Dans le cadre de l’étude, les aidants naturels n’ont pratiquement pas mentionné la technologie comme moyen d’interaction sociale ou d’enrichissement pour le bénéficiaire, et ce malgré le fait que 73% des répondants reconnaissent que la personne âgée à leur charge dépend d’eux de plus en plus pour combler ses besoins de divertissement et d’enrichissement.

« Il apparaît que l’adoption des nouvelles technologies joue un rôle essentiel pour vieillir en santé; et l’isolation sociale est toujours une problématique importante pour beaucoup d’aînés canadiens, » affirme Iain Burns, Président de Philips Canada. « C’est pourquoi de telles études sont si importantes; et c’est pourquoi Philips Canada s’est engagé à identifier des nouvelles solutions combinant santé et technologie, afin d’aider les Canadiens à mieux soutenir les adultes plus âgés dans leur entourage. »

Les résultats de cette étude ont été abordés lors d’une table ronde d’experts à la McDonough School of Business de l’Université Georgetown, tenue par Philips et GSEI en avril 2015.

Cette étude est la troisième à être menée conjointement par Philips et GSEI, qui comprend les études suivantes : « Aging Well: Next Generation Tech », un sondage mené en 2013 à propos des technologies et le fait de vieillir à la maison; et « Aging Well: Creating Connected Communities for Aging Well,” » un sondage effectué en 2014 à propos du vieillissement et de l’autonomie. Les résultats complets de ces études peuvent être consultés au lien suivant : www.philips.com/caregiving.

À propos de Royal Philips

Royal Philips (NYSE: PHG, AEX: PHIA) est une entreprise diversifiée positionnée sur les marchés de la santé et du bien-être, qui vise à améliorer la vie des gens grâce à des solutions et à des produits innovants dans les domaines de la santé, du style de vie et de l’éclairage. Philips, dont le siège social se trouve aux Pays-Bas, est présent dans plus de 100 pays et emploie près de 108 000 personnes à travers le monde. Avec un chiffre d’affaires de 21,4 milliards d’euros en 2014, Philips est l’un des chefs de file du marché dans les domaines de la cardiologie, des soins de courte durée et des soins à domicile, des solutions d’éclairage basse consommation et des nouvelles applications d’éclairage, ainsi que des produits de rasage et de soins pour hommes et des soins buccodentaires. Pour en savoir plus sur les actualités de Philips, rendez-vous sur le site http://www.philips.com/newscenter.

À propos de la Global Social Enterprise Initiative

La Global Social Enterprise Initiative de la McDonough School of Business de l’Université Georgetown vise à préparer les dirigeants d’aujourd’hui et de demain à la prise de décisions responsables en gestion, afin de favoriser une meilleure valeur économique et sociale. Les dirigeants d’entreprise y bénéficient d’une formation pratique axée sur le développement de solutions novatrices et d’investissements significatifs en réponse aux grands enjeux mondiaux dans le domaine de la santé et du bien-être, de la croissance économique, de l’environnement et du développement international. Ce programme est dirigé par l’éminent professeur Bill Novelli et le directeur administratif Ladan Manteghi. Apprenez-en plus à propos de ce programme au http://socialenterprise.georgetown.edu (en anglais)

À propos de la McDonough School of Business de l’Université Georgetown

La McDonough School of Business de l’Université Georgetown offre une éducation transformationnelle via des apprentissages expérientiels et en classe, afin de mieux préparer les étudiants à leur futur rôle de dirigeant au service des affaires et de la société. En mettant à profit un vaste éventail d’initiatives, de partenariats et de centres d’apprentissage, l’école McDonough vise à apporter une contribution significative au monde des affaires en combinant recherche et enseignement. Tous nos programmes académiques de premier et deuxième cycles offrent une perspective mondiale intégrée de façon unique à Washington D.C., lieu privilégié de développement des affaires et de la politique; ainsi qu’à un réseau étendu de partenariats d’entreprises et de diplômés de l’Université Georgetown partout dans le monde. Fondée en 1957, l’École McDonough de Georgetown compte quelque 1 400 étudiants de premier cycle, 1 000 étudiants au MBA ainsi que 1 200 étudiants en formation permanente. Apprenez-en plus en visitant le http://msb.georgetown.edu. (en anglais) Suivez-nous sur Twitter: @msbgu.

Notes à l’éditeur :

  • Méthodologie : L’étude « Family Matters in Caregiving and Tech Adoption » qui a été effectuée en anglais en collaboration avec le groupe Epitome, a recueilli 20 entrevues jumelées avec des personnes âgées et leurs aidants naturels afin d’évaluer l’utilisation de la technologie dans les soins prodigués par les proches au sein de la population générale. Nous avons utilisé des résultats obtenus lors de groupes de discussions – ainsi que des données portant sur l’usage de la technologie par les ainés – afin de développer un sondage auprès des Américains et des Canadiens âgés de 30 à 65 ans les plus aptes à utiliser des nouvelles technologies pour prodigués des soins à un être cher. L’échantillon utilisé pour compléter le sondage était de 255 personnes