Paris (awp/afp) - La Française des Jeux (FdJ), privatisée fin 2019, a pâti d'un recul des mises de 7% en 2020, qui reste limité grâce à une "bonne activité du second semestre", dit-elle, en raison des mois de fermeture de certains points de vente due à la crise sanitaire.

Les mises se sont élevées l'an dernier à 16 milliards d'euros, soit une baisse un peu plus accentuée que ne le prévoyait la FdJ, qui tablait sur -6%, tandis que le chiffre d'affaires s'est élevé à 1,9 milliard d'euros (2,1 milliards de francs suisses), en recul de 6% et très légèrement meilleur que ne l'anticipaient Bloomberg et Factset.

Celles-ci tablaient respectivement sur un chiffre d'affaires de 1,84 milliard d'euros et un bénéfice net de 169,3 millions d'euros pour la première, et 1,86 milliard et 171,8 millions d'euros pour la seconde.

Le bénéfice net annuel de FdJ est finalement ressorti à 214 millions d'euros, légèrement au-dessus des anticipations lui aussi.

Au terme d'une année "inédite et contrastée" où la "crise sanitaire a eu un fort impact sur (l')activité, en particulier au premier semestre", l'opérateur de jeux a connu une "bonne reprise" au second, ce qui, "associée à la réactivité du groupe et à la pertinence de sa stratégie digitale, ont permis de préserver notre performance", commente la PDG Stéphane Pallez, citée par le communiqué.

"En ce début 2021, même si les incertitudes persistent, FdJ reste confiante dans ses perspectives de croissance durable", ajoute-t-elle. Des prévisions seront communiquées "dès que possible".

Son Ebitda (excédent brut d'exploitation) s'élève à 427 millions d'euros, soit une marge d'Ebitda sur chiffre d'affaires de 22,2%.

Le conseil d'administration de FdJ proposera à l'assemblée générale du 16 juin 2021 un dividende de 80% du résultat net, conformément aux engagements pris lors de l'introduction en Bourse.

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