Pénalisé par la pandémie, Lanson-BCC a accusé au premier semestre 2020 une perte nette de 2,57 millions d'euros, contre une perte de 1,18 million au 30 juin 2019. Le groupe champenois rappelle que le premier semestre ne représente qu'environ un tiers des ventes mais la moitié des charges. Le résultat opérationnel s’établit à - 1,57 million contre + 0,13 million un an plus tôt. A un effet volume pénalisant s'ajoutent un effet prix-mix globalement défavorable ainsi qu'une hausse du prix de revient des bouteilles commercialisées principalement en raison de l'augmentation du prix du raisin.

Le chiffre d'affaires consolidé du premier semestre 2020 s'élève à 74,13 millions, en baisse de 6,7%, après un repli de - 9,9% pour le premier semestre 2019.

En faisant abstraction de la filiale de courtage dont l'activité est traditionnellement fluctuante, le chiffre d'affaires consolidé s'élève pour le premier semestre 2020 à 73,45 millions, en repli de 5,8%. La part du chiffre d'affaires réalisé à l'export est de 50,2% au 30 juin 2020 contre 47,6% au 30 juin 2019.

Le groupe a profité de cette publication qu'en volume, pour l'ensemble de la Champagne, les expéditions du premier semestre 2020 s'inscrivent en baisse de 29,4%.

Le premier semestre 2019 était à - 3,1%. Le marché français (45,4% des volumes expédiés) enregistre un repli de 29,2% contre - 6 % au premier semestre 2019.

Les autres pays de l'Union européenne (- 31,1% ; 24,6% des volumes expédiés) et les pays tiers (- 28,2% ; 30% des volumes expédiés) subissent, de la même manière, la crise sanitaire et ses lourdes conséquences économiques.

Dans ce contexte, les ventes des Maisons du groupe sont très affectées, en France comme à l'export, vers l'hôtellerie, la restauration, le travel retail, l'évènementiel…

Cependant, la bonne tenue des ventes à distance (B to C) ainsi que d'importantes expéditions vers la grande distribution européenne, correspondant peut-être à une anticipation de leurs besoins, ont permis de limiter le retrait de l'activité.

En raison de la saisonnalité traditionnelle des ventes de Champagne et des incertitudes sanitaires, ces résultats ne peuvent être extrapolés à l'ensemble de l'exercice.

En l'absence de visibilité sur la fin de l'année,  Lanson-BCC ne publie pas de prévisionnel pour l'ensemble de l'exercice mais rappelle que le poids du dernier trimestre de l'année civile représente historiquement près de 50% des ventes.