LDC est stable à 97,8 euros après la publication de ventes annuelles conformes aux attentes du consensus. Le chiffre d’affaires de l’exercice 2020-2021, clos fin février, est stable à 4,4 milliards d'euros (+0,2%) avec des volumes en hausse de 1% par rapport à l’exercice 2019-2020. Le volailler français, présent également dans le segment traiteur avec la marque Marie, explique cette stabilité par les acquisitions et la consommation à domicile. A périmètre identique et taux de change constant, le chiffre d’affaires est en retrait de 1,4% et les volumes vendus en repli de 1,1%.

Sur le quatrième trimestre, les ventes du volailler et traiteur sont en hausse de 0,3% à 1,2 milliard d'euros et en progression de 1% en volumes. A périmètre identique, le chiffre d'affaires et les volumes sont stables.

Au regard de l'évolution des ventes du quatrième trimestre, LDC est désormais confiant pour afficher des résultats conformes aux objectifs fixés à l'occasion des résultats semestriels, soit un résultat opérationnel courant en repli de 5% à 10% sur l'exercice.

Dans un contexte toujours contrasté marqué par des restrictions sanitaires encore importantes sur certains circuits de distribution (restauration collective et commerciale en particulier) et des matières premières à un niveau toujours élevé nécessitant des revalorisations tarifaires complémentaires, le groupe aborde le nouvel exercice avec prudence.

La société compte s'appuyer sur une reprise progressive des ventes en restauration hors domicile à compter du second semestre, l'intégration attendue du groupe Ronsard, des perspectives plus favorables à l'International et l'excellente dynamique du pôle Traiteur.

LCM a abaissé son objectif de cours sur LDC de 131 à 124 euros tout en réitérant sa recommandation d'Achat dans le sillage de cette publication.

Comme attendu, note le broker, le groupe s'est montré prudent sur le prochain exercice. En effet, les prix des matières premières continuent leur hausse. Le bureau d'études observe de son côté une progression de 27% en mars 2021 par rapport à mars 2020 et de 3% comparé au mois de février 2021. LDC indique qu'il devra aller chercher de nouvelles hausses tarifaires afin de compenser ces hausses de prix.

L'analyste opte de son côté pour un scénario un peu plus prudent sur l'exercice 2021-2022 avec des BPA révisés en baisse de 7%. Pour autant, il estime que le groupe pourrait être capable d'obtenir ces compensations tarifaires comme il a su le faire dans le passé.