A la veille de l'ouverture du Mondial de l'automobile marqué par le marasme du marché automobile européen, Le Bélier a surpris favorablement en dévoilant des résultats semestriels en hausse et nettement supérieurs aux attentes. Cette nouvelle publication illustre le contraste saisissant entre la santé précaire des constructeurs d'automobiles français et celle excellente de la plupart des équipementiers.

A l'instar des leaders français du secteur comme Plastic Omnium ou Valeo, Le Belier a su séduire les constructeurs allemands, largement épargnés par la crise. De plus, le fournisseur d'aluminium s'est mondialisé avec succès. Ainsi, au premier semestre, les clients allemands ont représenté 53% des ventes et les américains, 18%.

Le Bélier a réalisé sur les six premiers mois de l'année un résultat net en hausse de 20,9% à 8,1 millions d'euros, une performance bien supérieure aux attentes de Gilbert Dupont qui tablait sur seulement 6,9 millions. La marge opérationnelle est ressortie à 8,9% contre 8,2% un an plus tôt.

Sur chacune de ses régions, Le Bélier a fait mieux que le marché. Le groupe a acquis 239 millions d'euros de nouvelles commandes pour un objectif annuel de 275 millions (en chiffre d'affaires cumulé sur la durée de vie des produits), venant ainsi consolider son carnet pour les années à venir.

En dépit de la déprime actuelle du marché européen, l'équipementier a confirmé sa prévision d'une production 2013 de 47000 tonnes, en hausse par rapport à 2012.

Dans ces conditions, Gilbert Dupont a confirmé sa recommandation Acheter. En Bourse, la performance de Le Bélier a également séduit : le titre bondit de 4,43% à 7,38 euros.