Le Bélier (+2,75 % à 29,90 euros) tire son épingle du jeu sur une place parisienne toujours en proie à la crise sanitaire du Covid-19. A l’issue de l’exercice 2019, le spécialiste en fonderie aluminium pour l’industrie automobile dispose d’une trésorerie nette positive (9,2 millions d’euros). Les investisseurs apprécient. Cela permet en effet au groupe d’aborder sereinement le ralentissement de marché actuel, souligne LCM. Pour autant, le titre évolue bien au-dessous des 38,18 euros par action proposés par le chinois Wencan dans le cadre de son opération de rachat de bloc majoritaire.

L'an dernier, Le Bélier a dégagé un bénéfice net de 12,4 millions d'euros (contre 27,2 millions un an plus tôt) et un Ebitda de 45,4 millions d'euros (contre 53,8 millions). Il en découle une marge d'Ebitda de 14,2 %, contre 15% un an plus tôt. Quant au chiffre d'affaires, il a reculé de 10,9 % à 319,5 millions d'euros.

L'équipementier automobile met en avant sa " forte résilience dans un contexte économique général difficile ". Une résilience que lui accorde bien volontiers LCM.

Du fait de l'opération en cours avec le chinois Wencan, le Conseil d'Administration ne proposera pas de dividende à la prochaine assemblée générale des actionnaires.

Concernant les perspectives, en raison de la pandémie du Covid-19, le premier trimestre 2020 devrait ressortir en baisse par rapport au haut niveau d'activité du premier trimestre 2019. Le retour à la croissance pourrait intervenir lors du second semestre. " Les perspectives restent marquées par un manque de visibilité évident ", a commenté LCM. Au final, le broker a réitéré son opinion Neutre sur le titre Le Bélier, ainsi que son objectif de cours de 38,18 euros.