FLORENCE, Italie (Reuters) - Le groupe aérospatial et de défense italien Leonardo est toujours en pourparlers pour définir les modalités des alliances et des coentreprises prévues avec ses pairs européens, a déclaré son directeur général Roberto Cingolani lundi, malgré les difficultés des industriels européens à suivre le rythme de leurs concurrents internationaux.

Les négociations avec Airbus et Thales "vont de l'avant", a déclaré Roberto Cingolani lors d'un événement à Florence.

En juillet, Leonardo a confirmé discuter avec les deux entreprises françaises afin d'établir d'éventuelles alliances et d'exploiter leurs synergies pour renforcer l'industrie spatiale européenne.

Le groupe italien prévoit par ailleurs de finaliser d'ici septembre une coentreprise avec l'entreprise allemande Rheinmetall qui doit produire des chars et d'autres systèmes de défense terrestre.

L'Union européenne souhaite muscler la stratégie spatiale du Vieux Continent, menacée par la technologie des lanceurs américains et chinois.

En juillet, Roberto Cingolani a déclaré que le nouveau plan stratégique de Leonardo serait prêt à la fin du mois. La société est "légèrement en avance sur le calendrier" en ce qui concerne l'élaboration d'une stratégie pour sa nouvelle division spatiale, a-t-il précisé lundi.

Leonardo fabrique des satellites, des infrastructures orbitales et des capteurs et gère des services satellitaires ainsi que des systèmes de propulsion et de lancement.

(Reportage par Silvia Ognibene, rédigé par Cristina Carlevaro ; Version française Florence Loève, édité par Blandine Hénault)